Lambris de revêtement
Lambris de revêtement
Occitanie ; Lot (46) ; Figeac ; collège Champollion
46102
Anciennement région de : Midi-Pyrénées
Collège Champollion
PA00095073
Salle d'honneur
Sculpture
Bois : taillé
Les registres inférieurs des boiseries présentent de riches décors peints à même le bois : une dizaine de scènes de batailles très colorées figure d'admirables chevaux qui s'entrecroisent avec des soldats, l'ensemble narrant les exploits de l'empereur Constantin. Elles surmontent des scènes de genre et de la vie populaire, plus archaïques, dans une gamme de coloris plus sobres, peints en réserve et laissant apparaître la couleur brune du bois. Au-dessus, de grandes toiles prennent place dans les cadres réservés à leur effet, figurant des scènes religieuses de l'Ancien et du Nouveau Testament (Laban cherchant ses idoles, le Retour d'Égypte, la Résurrection de Lazare, le Repas de Jésus chez Marthe et Marie, l'Adoration des bergers, une Piéta).
Dimensions non prises.
Oeuvre restaurée
Oeuvre restaurée en 2010 par l'atelier Malbrel, Jean-Marc Stouffs et Florence Meyerfeld.
17e siècle ; 18e siècle
En 1673, les consuls de Figeac concédèrent le collège de la ville à Antoine de Laborie (prieur du Puy de 1658 à 1699) pour en faire un collège et séminaire destiné à la formation des prêtres. L'établissement d'enseignement, jouxtant le chevet de l'église Notre-Dame du Puy, fut ainsi érigé de 1676 à 1682 et progressivement décoré. Il ne reste de l'édifice du XVIIe siècle que l'aile sud et le portail. Au premier niveau de l'aile sud deux pièces attenantes constituant un grand salon et un petit cabinet sont décorées du sol au plafond de boiseries, panneaux peints et tableaux des 17e siècle et 18e siècle. Un troisième salon jouxtait la principale pièce de réception, mais il a été dépouillé de ses décors dès le XIXe siècle. En novembre 1981, un incendie se déclara dans l'aile sud de l'ancien collège Champollion, il fut décidé de procéder à la dépose des boiseries et des peintures altérées. Les décors des deux salons furent mis en caisse, dispersés, et tombèrent progressivement dans l'oubli. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard, à la fin des années 1990, que ces oeuvres d'art furent redécouvertes et qu'un projet de restauration fut élaboré.
Propriété de la commune (?)
Classé au titre immeuble
1934/03/19 : classé au titre immeuble
DOM
Dossier individuel