Calice
Calice
Occitanie ; Lot (46) ; Gourdon ; église Saint-Pierre
46127
Gourdon
Église Saint-Pierre
PA00095101
Lieu de dépôt : hôtel de ville de Gourdon
Orfèvrerie
Argent : fondu, repoussé, ciselé, doré
Le pied circulaire repose sur un rebord droit, une frise feuillagée anime le cavet surmonté d'une collerette godronnée ceinturant le dessus du pied ; celui-ci, formant une terrasse presque plate, porte pour seul décor une petite croix latine gravée. Le nœud ovoïde présente un décor ciselé sur les deux tiers de sa hauteur tandis que le culot forme une zone unie délimitée par un filet mouluré ; il est ceinturé d'un bandeau au contour sinueux laissé en réserve, délimitant, sur l'épaulement, une frise de fins godrons de longueurs inégales, et au-dessous une frise alternant godrons inégaux et feuilles lancéolées, le tout sur fond amati. Les deux collerettes sont ceintes d'un tore de feuilles de laurier enrubannées.
H = 27 ; d = 8,8 (coupe) ; d = 14,6 (pied)
Poinçon ; inscription
Poinçons (sous le pied) ; poinçon de maître : I, un canard ?, B, une fleur de lys couronnée entre deux points au-dessus ; poinçon de communauté : K couronné, un grain au-dessous (Angoulême, 1746-1748) ; poinçon : une couronne royale fermée, et un trèfle ou fleur de lys ; inscription concernant le lieu de provenance (au crayon gris, sous le pied) : St Pierre.
2e quart 18e siècle
1746 ; 1748
Selon Elie Pailloux, le poinçon de communauté relevé sur ce calice correspondrait à celui d'Angoulême et aurait été utilisé entre 1746 et 1748. Il est en revanche plus difficile d'attribuer le poinçon de maître qui pourrait être celui de l'orfèvre Jean Biscuit qui a démissionné en faveur de son gendre Jean-Nicolas Buchey le 29 janvier 1753. Il pourrait tout aussi bien être le poinçon de Jean-Baptiste Blanchard (Limoges, 1719-1775) qui aurait été actif à la fois à Limoges et à Angoulême. Si la bordure feuillagée du pied - encore estampée mais non plus repercée - et la forme du noeud sont des réminiscences du 17e siècle, l'allure générale de cet élégant calice, notamment sa plus grande hauteur, le profil de la coupe et la largeur de la bordure du pied, appartient incontestablement au 18e siècle.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2023/07/12 : inscrit au titre objet
Commission régionale du patrimoine et de l’architecture du 23/05/2023.
Elie Pailloux, Orfèvres et poinçons, XVIIe, XVIIIe, XIXe s. : Poitou, Angoumois, Aunis, Saintonge, La Rochelle : E. Pailloux, 1962.
Dossier individuel