2 statues : Tempérance (La), Justice (La)

Désignation

Dénomination de l'objet

Statue (2)

Titre courant

Localisation

Grand Est ; Haute-Marne (52) ; Joinville ; hôtel de ville

N° INSEE de la commune au moment de la protection

52250

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Champagne-Ardenne

Canton

Joinville

Nom de l'édifice

Hôtel de ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Chapelle du château du Grand Jardin

Lieu de déplacement de l'objet

Lieu de déplacement : Champagne-Ardenne, 52, Joinville, église Saint-Laurent

Description

Catégorie technique

Sculpture ; marbrerie

Matériaux et techniques d'interventions

Marbre

Indexation iconographique normalisée

Tempérance ; justice

Description de l'iconographie

Les traits des visages des deux sculptures présentent des visages délicats, leurs chevelures ondulées, retenues en arrière, rappellent les coiffures de la Rome tardive. Un creusement est effectué au niveu de leur pupilles pour intensifier leurs regards. La Tempérance regarde vers la gauche et le poids de son corps repose sur la jambe droite. Elle porte un péplos, drapé mouillé à l'antique ; ses pieds sont chaussés de sandales. A dextre, elle tient une aiguière dont seule l'anse demeure. La Justice, autrefois munie de la balance, n'a conservé que l'épée qu'elle tient sur son flanc droit. Le regard tourné vers la droite, elle fait reposer le poids de son corps sur la jambe droite. Sa tunique est surmontée d'un surcot orné de motifs sculptés sur le devant. Elle est également chaussée de sandales.

Dimensions normalisées

H = 195 ; la = 60 ; pr = 50

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

Oeuvre restaurée en 2006 par Jean Delivré.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Rinucci Dominique (sculpteur) ; Florentin Dominique (sculpteur) ; Picrad Jean (sculpteur) ; Barbieri Domenico del (sculpteur)

Siècle de création

16e siècle

Description historique

Provenant du tombeau de Claude de Lorraine, duc de Guise, mort en 1550, et d'Antoinette de Bourbon, sa femme, morte en 1583. Dominique Rinucci est mort après 1565. Le tombeau a été démonté et détruit en partie à la Révolution. On ignore la date précise de sa réinstallation dans le bureau de la mairie. Il est possible que les statues aient été transférées au moment de la récupération à la fin des années 1790.