autel, retable, tabernacle (maître-autel)

Désignation

Dénomination de l'objet

Autel ; retable ; tabernacle

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Maître-autel

Titre courant

Autel, retable, tabernacle (maître-autel)

Localisation

Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Arnaville ; cimetière

N° INSEE de la commune au moment de la protection

54022

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Canton

Thiaucourt-Regniéville

Nom de l'édifice

Cimetière

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Chapelle, choeur

Description

Catégorie technique

Menuiserie

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : taillé, peint, doré

Description matérielle

Bois repeint, avec quelques parties dorées. Adossé à un retable monumental, l'autel est flanqué de deux portes ouvrant sur l'espace qui, occupant l'abside à trois pans, sert de sacristie. Il supporte un gradin au-dessus duquel s'élève un tabernacle à trois pans, dont les panneaux latéraux, disposés obliquement et creusés de niches sans profondeur, se continuent chacun par un second panneau à peu prés semblable amorti extérieurement par un motif formant aileron. Toute cette partie est structurée par un ordre corinthien en miniature à colonnettes torses. Le même ordre, mais à colonnettes droites ou en balustres, règne au-dessus, plus réduit encore ; il comprend alors une petite niche centrale fermée d'une coquille en fort relief ; de part et d'autre, s'étend un panneau calé encore par un motif en aileron. En avant-corps, deux hautes colonnes torses à chapiteaux corinthiens, encadrant l'autel et son tabernacle, supportent l'entablement que somment les volutes d'un fronton brisé ne s'étendant qu'au-dessus de ces mêmes colonnes, et ouvert sur le Christ en croix qui domine l'ensemble. Un cadre, aujourd'hui privé du tableau qu'il dut contenir, occupe toute la surface entre ces colonnes flanquées extérieurement d'ailerons. Chacune des deux portes latérales, privée de son vantail remplacé par une tenture, se découpe au sommet par un double écoinçon. L'ordre corinthien à nouveau encadre ces ouvertures par des colonnes cannelées depuis le tiers de leur élévation, l'entablement porte un motif composé d'une petite niche, sous un fronton brisé amorti latéralement une fois encore par des volutes. Hormis les dés des différentes colonnes et colonnettes, il n'est pas une partie de la surface de ce monumental ensemble que ne recouvre des motifs végétaux sculptés avec une verve plus ou moins réaliste, tempérée parfois de franches maladresses. Il semble bien que l'on perçoive là le travail de deux sculpteurs inégalement doués ; mais ne s'agirait-il pas plutôt d'une oeuvre remaniée et complétée par l'apport d'éléments pris à un autre autel ?