autel, retable, tabernacle (maître-autel)

Désignation

Dénomination de l'objet

Autel ; retable ; tabernacle

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Maître-autel

Titre courant

Autel, retable, tabernacle (maître-autel)

Localisation

Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Cons-la-Grandville ; église Saint-Hubert

N° INSEE de la commune au moment de la protection

54137

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Canton

Longuyon

Nom de l'édifice

Église Saint-Hubert

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Sanctuarie

Description

Catégorie technique

Menuiserie ; sculpture ; marbrerie

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : taillé, peint, doré ; marbre ; pierre : doré

Description matérielle

Bois repeint et redoré, marbre, pierre dorée. L'autel avec son antependium de bois sculpté et doré supporte un haut tabernacle à deux portes superposées, également de bois doré. Il s'adosse à un monumental retable en marbres de diverses couleurs qui expose, au-dessus d'un soubassement élevé, un vaste tableau que flanquent les quatre colonnes d'un ordre corinthien, dont deux se détachent en avant-corps. Sur l'entablement les deux vigoureux éléments d'un fronton brisé, de dessin baroque, s'élèvent au droit de ces colonnes, alors que sur chacune des deux colonnes postérieures, un élément de froton de conception un peu différente ferme sa volute en sens opposé vers l'extérieur du retable. Cet entablement est surmonté d'un second ordre de dimensions très réduites, où quatre colonnettes à chapiteaux composites encadrent une niche, en avant de laquelle se détache une statue de saint Jean-Baptiste (en pierre blanche ou en bois peint ?). Coiffant ce second ordre, un fronton cintré est sommé, en antéfixe, d'une flamme. L'antependium est couvert d'un opulent réseau de rinceaux ordonnés de part et d'autre d'un large fleuron de feuilles d'acanthe. Ce décor a été redoré au bronze et se détache sur un fond vert clair. Inhabituel dans la région Lorraine par sa composition, le tabernacle offre des angles fermement soulignés par une succession de motifs où, à l'acanthe se mêlent des fleurettes au-dessus de deux consoles reposant sur des serres refermées sur une boule. Le tableau représente saint Michel terrassant le dragon (signature en bas à droite Collet Inv. et Pinx.).

Dimensions normalisées

H = 800 ; la = 360 (Dimensions approximatives)

Historique

Siècle de création

18e siècle

Description historique

L'église de Cons fut reconstruite en 1732. Elle était celle d'un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Saint-Hubert (Belgique), et c'est l'abbé en charge au temps de cette construction qui aurait donné le maître-autel.