Ostensoir
Ostensoir : Ange cariatide
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Maxéville ; église
54357
Anciennement région de : Lorraine
Villers-lès-Nancy
Église
Presbytère
Orfèvrerie
Argent ; argent : doré
Une base quadrangulaire aux flancs galbés dont la forme générale est celle d'une pyramide tronquée surélevée par quatre pieds, se poursuit par un élément droit de plan ovale portant, au-delà d'un cavet un manchon cylindrique couronné d'un second cavet creusé de cannelures. De ce niveau se développe latéralement une terrasse de nuages sur laquelle se dresse, entre deux anges adorateurs agenouillés, un grand ange cariatide portant de ses mains levées deux bouquets d'épis et de pampres, en avant des rayons inférieurs d'un gloire rayonnante issue d'un anneaux de nuages entourant la lunule. Une croix domine la gloire de ses branches terminées en lyres.
H = 103 ; la = 25 ; Dimension de la gloire : la = 34,5
Poinçon de titre de l'argent ; poinçon de maître
Poinçon de titre de l'argent : il comporte, de bas en haut, la lettre A, signifiant la ville de Nancy, les lettres JBP, initiales du nom du maître de charge, un alérion couronné, signifiant le titre de France, titre 958 de II deniers, 12 grains, deux grains de remède (en quatre points différents, sur chacune des deux faces latérales de la base, au revers de la glire sur l'un des rayons inférieurs, au revers et à la partie inférieure de la croix du sommet). Poinçon de maître : il comporte de bas en haut, une étoile à cinq branches, les lettres SA, le chardon héraldique de Nancy, poinçon de maître de Simon Aubertin, maître en 1783, clerc en 1789 de la Justice-Jurance des Orfèvres (en quatre points différents, sur chacune des deux faces latérales de la base, au revers de la glire sur l'un des rayons inférieurs, au revers et à la partie inférieure de la croix du sommet).
4e quart 18e siècle
Oeuvre exécutéee entre 1783 et 1790. Jean-Baptiste Platel (mort en 1816), d'une lignée d'orfèvres connus, était en 1779 greffier de la Justice-Jurande des Maîtres orfèvres de Lorraine et Barrois. Cet ostensoir aurait été exécuté après la mort du poète Saint-Lambert (Eaubonne, 1803), à la suite d'un legs pieu, avec son argenterie fondue à cet effet, puis donné plus tard à l'église de Maxéville, où il est attesté au cours du 19e siècle.
Propriété d'une association diocésaine
Classé au titre objet
1970/06/11 : classé au titre objet
DOM
Dossier individuel