Retable (2) ; statue (2)
Retables des deux autels latéraux, 2 statues : Saint Christophe, Vierge à l'Enfant
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Vacqueville ; église Saint-Etienne
54539
Anciennement région de : Lorraine
Baccarat
Église Saint-Etienne
Sanctuaire, de part et d'autre
Menuiserie ; sculpture
Bois : peint, doré
Bois repeint et redoré. A quelques minimes détails près, ces deux retables sont exactement identiques. L'un présente la statue de la Vierge, côté Evangile, l'autre celle de saint Christophe, côté Epître. Monumental par sa conception et ses dimensions, chaque retable s'élève en arrière d'un gradin reposant sur l'autel (en pierre et moderne). Il est composé d'un haut soubassement classique d'où se détachent en avant-corps deux dés portant chacun une colonne composite cannelée soutenant un entablement coiffé d'un fronton en demi-circonférence. Entre les colonnes, deux pilastres encadrent l'ouverture d'une niche, que précède une large console mais de peu de saillie, et amortie par un cintre de dessin baroque. Un décor de volutes et de motifs de rocailles pare gradin des pilastres et bandeau d'entablement des clés rocailles animent la large moulure accusant la niche dont la console constitue par sa forme un puissant cartouche baroque. Un cartouche de même caractère, mêlé de longues palmes, remplit le tympan du fronton coiffé d'un motif formant antéfixe d'où retombent latéralement deux opulentes guirlandes de fleurs et de feuillages. On notera qu'à chacune des extrémités de ce retable, entre soubassement et entablement, il manque un élément de boiserie, il est probable que cet élément revêtait la forme d'un aileron.
Saint Christophe ; Vierge à l'Enfant
H = 390 ; la = 220 (Hauteur depuis la table d'autel)
18e siècle
On découvre en ces deux retables des éléments qu'appartiennent à certains de ceux que réalisa Jean Bailly, le sculpteur de Damas-aux-Bois (Vosges), ou que l'on peut raisonnablement lui attribuer. Observons de plus que le décor de chacun des gradins est d'un style antérieur à celui du décor des retables proprement dits. Il s'agirait donc là, de réemploi d'autels antérieurs à ceux-ci. On sait qu'avant 1728, un habitant du lieu fit faire l'autel de la Vierge.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
1981/05/09 : classé au titre objet
CAOA (106)
Dossier individuel