antependium (trompe-l'oeil) : Saint Martin évêque, cadre

Désignation

Dénomination de l'objet

Antependium ; cadre

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Trompe-l'oeil

Titre courant

Antependium (trompe-l'oeil) : Saint Martin évêque, cadre

Localisation

Grand Est ; Meuse (55) ; Spincourt ; église Saint-Nicolas

N° INSEE de la commune au moment de la protection

55500

Précision sur la localisation

Anciennement commune de : Réchicourt. Anciennement région de : Lorraine

Nom de l'édifice

Église Saint-Nicolas

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Autel

Description

Catégorie technique

Peinture ; menuiserie

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support) : peinture à l'huile ; bois

Description matérielle

Devant d'autel, antependium. Il s'agit d'un trompe l'oeil.

Indexation iconographique normalisée

Saint Martin ; fleur

Description de l'iconographie

Médaillon ovale représentant saint Martin évêque. Décor floral. Surprenant décor en trompe-l'oeil. Tout d'abord le cadre ovale évoque un miroir ou un tableau en médaillon. Il pend devant une tenture servant de fond à la toile. Le décor se compose d'un réseau de fleurs stylisées rappelant des roses, oeillets ou pivoines. L'artiste a peint tout autour, suggérant ainsi un théâtre, une sorte de cantonnière. Celle-ci porte un faux galon en fils d'or, ainsi qu'une frange dans sa partie supérieure.

Dimensions normalisées

H = 85 ; l = 160

Précisions sur l'état de conservation

A restaurer.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

auteur inconnu

Siècle de création

17e siècle

Description historique

Lors du démontage en septembre 2001, derrière le tableau du Christ mort placé en devant d'autel on a découvert la toile originale du devant d'autel primitif. Cette peinture est dans la droite ligne des recommandations de l'époque. En effet, le pape Benoît XIII en 1729 avait conseillé d'orner les devants d'autels de feuillages, de fleurs afin de mettre en valeur la croix ou l'image du saint titulaire représentée au centre. Elle s'avère être un témoignage intéressant de l'ornementation des édifices religieux, particulièrement dans certaines petites églises rurales de la première moitié du 18e siècle.