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Plateforme ouverte du patrimoine
cloche
Désignation
Dénomination de l'objet
Cloche
Titre courant
Cloche
Localisation
Localisation
Grand Est ; Meuse (55) ; Ligny-en-Barrois ; église de la Nativité de la Vierge
N° INSEE de la commune au moment de la protection
55291
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Lorraine
Canton
Ligny-en-Barrois
Nom de l'édifice
Église de la Nativité de la Vierge
Référence Mérimée de l'édifice
PA00106551
Emplacement de l’œuvre dans l’édifice
Déposée et exposée dans la chapelle nord du Bienheureux Pierre de Luxembourg. Fixée à une tringle en fer.
Description
Catégorie technique
Fonderie
Matériaux et techniques d'interventions
Bronze
Description matérielle
Cloche comportant une inscription en relief dans la partie supérieure, une ornementation de palmettes et une représentation de la Vierge à l'Enfant. Note : Mi 4. Système de sonnerie par tintement intérieur grâce à un trou pratiqué à la base du battant. Le battant est sans doute d'origine.
Indexation iconographique normalisée
Christ en croix ; sainte Madeleine ; Vierge à l'Enfant ; palmette
Description de l'iconographie
Grandes palmettes espacées sous l'inscription. Christ en croix ; au pied, sainte Madeleine embrassant la croix. Vierge à l'Enfant debout sur une nuée.
Dimensions normalisées
H = 71 ; la = 61 ; pds = 500
Inscription
Date ; inscription
Précisions sur l'inscription
Transcription : J'AI ETE BENITE PAR MESSIRE JEAN NEY, CHANOINE DE L'INSIGNE EGLISE COLLEGIALE, ANCIEN CONSEILLER DU ROY EN L'HOTEL DEVILLE, EN PRESENCE DU TRES REVEREND PERE AUGUSTIN HEBERT, DOCTEUR EN THEOLOGIE, MINISTRE PROVINCIAL DE SA PROVINCE, ACCOMPAGNE DES RELIGIEUX DE CETTE MAISON/ALLIOT/FECIT/1784.
Historique
Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet
Siècle de création
4e quart 18e siècle
Année de création
1784
Description historique
Les cordeliers, frères mineurs de l'ordre franciscain, possédaient à Ligny un couvent depuis 1417. Celui-ci, établi d'abord hors des limites de la ville, fut transféré dans l'actuelle rue du Maréchal-de-Luxembourg. L'église du XVe siècle, menaçant de s'écrouler, fut remplacée en 1772 par un autre édifice. En 1784, on plaça dans le clocher de cette église une nouvelle cloche. C'est Jean Ney, chanoine de la collégiale Notre-Dame depuis 1758, qui la bénit. Augustin Hébert fut "gardien" (c'est-à-dire le prieur) du couvent (son nom est également gravé sur la partie supérieure du tabernacle du maître-autel de Dammarie-sur-Saulx). La cloche, ainsi que tout le mobilier du couvent des cordeliers, fut vendue à la Révolution, le 7 mai 1791. Elle demeura dans les halles de la ville jusqu'à la restauration du culte en 1795. Elle prit alors place dans le beffroi de l'église paroissiale. Elle y resta jusque vers 1950-1960. C'est vers cette époque qu'on la descendit dans la chapelle. Elle ne joue plus aujourd'hui qu'un rôle décoratif.
Statut juridique et protection
Statut juridique du propriétaire
Propriété de la commune
Typologie de la protection
Inscrit au titre objet
Date et typologie de la protection
1981/09/22 : inscrit au titre objet
Numéro de l'arrêté de protection
Arrêté n°81-3786
Référence(s) de publication(s)
Chanoine Camille JOIGNON, En plein coeur du Barrois, tome I, p. 562, et tome II, p. 398 ; F. JANVIER, Inventaire de Lorraine (dossier de préinventaire), 1977 ; F. JANVIER, L'Est républicain, 29 janvier 1988 ; F. JANVIER, Dossier Monument historique.
Sources d'archives et bases de données de référence
DOM ; 71552337-Z-1
Références documentaires
Cadre de l'étude
Dénomination du dossier
Dossier individuel
