Retable
Retable
Grand Est ; Moselle (57) ; Biding ; église paroissiale Sainte-Barbe
57082
Anciennement région de : Lorraine
Grostenquin
Église paroissiale Sainte-Barbe
Nef, à gauche de l'arc triomphal
Menuiserie
Bois : peint, polychrome, doré
Le retable très élancé se dresse sur un gradin. L'architecture se compose autour d'une niche centrale flanquée de deux colonnes corinthiennes plantées sur des piédestaux décrochés en avant d'un soubassement. Au-dessus des chapiteaux l'entablement se décroche en dés. Seule la corniche s'en poursuit au-dessus de l'entrecolonnement médian où il dessine une sorte d'accolade culminant en une agrafe assez volumineuse. Saillant en avant du soubassement un faux tabarnacle se fait remarquer par les sinuosités de son contour et l'abondance du décor. Il est sommé d'un entablement greffé sur le couronnement du soubassement et qui se relève selon un tracé en chapeau de gendrame timbré d'une agrafe rocaille et dont la mouluration s'incorpore au socle bas qui reçoit la statue plus récente de la Vierge. A l'extérieur des colonnes le retable se termine sur un élément concave assez étroit. La composition architecturale se termine au-dessus de la corniche par un couronnement dessinant une sorte de trapèze curviligne dont les flancs se développent en consoles renversées. Se rétrécissant vers le haut il s'achève sir une corinche en chapeau de gendarme sous un socle galbé.
Ornementation
Gradin : agrémenté d'ornements rocailles en méplat. Soubasseement : animé par des décors dorés en relief. Entablement : les moulurations de l'architrave et de la frise s'y révèlent en courbes pour s'insinuer dans l'espace réduit subsistant au-dessus du cintre de la niche dont le cul de four s'anime d'une coquille rayonnante dorée. Un décor de guirlande retombe au long du piédroit. Elément concave : agrémenté par un décor en faible relief, enfermé en deux minces panneaux ajustés sur une rosace. Corniche : porte une croix fichée sur un globe, et accosté de deux épaisses chutes de fleur. Enfermé dans un ovale, le triangle trinitaire rayonnant timbré d'un oeuil constitue le motif central du couronnement. Quatre angelots nus et ailes voltigent autour de ce décor et accompagnant deux pots à fleurs abondamment garnis accusent les verticales de l'architecture
Dimensions non prises.
2e quart 18e siècle
Deux statues mesurant 100 de h le flanquent, sainte Agathe et sainte Catherine.
Propriété d'une association diocésaine
Classé au titre objet
1993/12/22 : classé au titre objet
Sous-dossier
Autel secondaire de la Vierge
PM57000455