chaire à prêcher (cuve)

Désignation

Dénomination de l'objet

Chaire à prêcher

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Cuve

Titre courant

Chaire à prêcher (cuve)

Localisation

Grand Est ; Moselle (57) ; Lorquin ; église

N° INSEE de la commune au moment de la protection

57414

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Canton

Lorquin

Nom de l'édifice

Église

Référence Mérimée de l'édifice

IA57000831

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

À l'entrée du choeur, côté gauche

Description

Catégorie technique

Menuiserie ; sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : taillé, peint (polychrome)

Description matérielle

La chaire, qui s'accrochait au mur latéral nord de la nef, a été déposée lors d'une restauration : il n'en subsiste que la cuve, utilisée comme ambon à l'entrée du choeur. Elle est de plan pentagonal : les quatre faces pleines s'agrémentent chacune d'un panneau rectangulaire à grand cadre dont le côté supérieur se courbe en forme de chapeau. Les arêtes sont accusées par des pilastres dièdres surmontés de chapiteaux composites porteurs de l'entablement qui sert d'appui. La frise en est soulignée par un déroulement de volutes décoratives issues d'un ornement en forme de coquille placé dans l'axe des faces. La partie basse de la cuve est ceinte d'un boudin relevé par un décor de feuillages stylisé rejoignant un cartouche marquant l'axe de chacune des faces. Les panneaux sont réhaussés par la représentation en relief des quatre évangélistes.

Indexation iconographique normalisée

Les Evangélistes

Description de l'iconographie

Les quatres évangélistes sont vêtus à l'antique et reconnaissables à leurs attributs traditionnels. Saint Matthieu, la figure encadrée d'une barbe à coller dont il saisit l'extrémité de la main droite, incline la tête vers un angelot ailé courtement vêtu, qui de ses bras levés tend une tablette. De sa main gauche, le saint retient le manteau, qui, posé sur l'épaule droite, dégage le haut du buste. La robe, décolletée en carré, dégage largement le cou et retombe sur les pieds nus dont seule l'extrémité paraît. La figure imberbe de saint Jean tourné de trois quarts, le regard levé vers la droite, s'encadre d'une chevelure épaisse retombant en boucles sur les épaules. La main gauche, portée à hauteur de buste, retient le manteau jeté sur l'épaule gauche. La robe décolletée en rond dégage le cou et le haut de la poitrine. De la main droite, l'évangéliste saisit une tablette. A ses pieds, l'aigle accroupi occupe l'angle gauche du panneau. Saint Marc porte une barbe abondante rejointe par les extrémités des moustaches retombantes. La coiffure s'étale en boucles sur l'épaule. La figure, au regard baissé, s'incline vers la droite. La main gauche appuie la tablette d'écriture contre la poitrine. La main droite baissée émerge sous le manteau retenu par l'épaule droite. Entre le pouce et l'index elle serre verticalement le poinçon, la pointe dirigée vers le bas désignant le lion couché dont la tête, sous une épaisse crinière, remplit l'angle gauche du panneau. Le vêtement du personnage est semblable à celui des autres évangélistes. Saint Luc, barbu et coiffé de longs cheveux, se présente de profil. La main droite levée tenant le stylet s'apprête à porter ses notations sur la tablette tenue par la main gauche dont les doigts se replient sur le bord supérieur. Appuyée sur la patte antérieure, la tête du boeuf couché remplit l'angle inférieur de droite du panneau.

Historique

Siècle de création

18e siècle

Description historique

L'abat-voix et le cul de lampe de la cuve ont disparu au moment de la dépose de la chaire. Le panneau décoratif unissant la cuve à l'abat-voix aurait rejoint une collection particulière.