Cénotaphe
De sainte Pharaïlde
Cénotaphe de sainte Pharaïlde
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Bruay-sur-l'Escaut ; église
59112
Anciennement région de : Nord-Pas-de-Calais
Anzin
Église
Sculpture
Pierre (blanche)
La sculpture représente une femme longiligne, les mains posées sur la poitrine, couchée comme sur un lit mortuaire. Elle est habillée d'une tunique serrée par une ceinture et recouverte d'un grand manteau aux plis rapallèles. A sa tête se trouve un ange aux ailes déployées qui tient dans ses mains un voile dans lequel se trouve une tête d'enfant, symbole de l'âme qui monte au ciel. De chaque côté, un personnage de femme mi-grandeur de l'effigie principale (celle de gauche présente une longue tresse) posent les pieds sur la tête d'un monstre dont la gueule donne naissance à d'élégants rinceaux de feuillage.
170 l ; 78 la (largeur maximale)
Toutes les têtes des personnages ont été mutilées.
Nord-Pas-de-Calais, 59, Bruay-sur-l'Escaut, ancienne église Sainte-Pharaïlde
Limite 11e siècle 12e siècle
Tombeau découvert en 1893 lors de la construction de l'église actuelle. Pharaïlde, châtelaine de Bruay par son mariage, fait construire dans sa propriété une chapelle qu'elle dédie à saint Jean-Baptiste. A sa mort, vers 740, reconnue sainte, on vient la prier et la chapelle finit par porter son nom. C'est ainsi qu'elle est appelée à la fin du VIIIe siècle quand on veut y déposer les reliques de saint Saulve. Cette chapelle Sainte-Pharaïlde fut détruite par les Normands entre 879 et 883. Une charte de 914 du futur roi Robert 1er demande que soient reconstruites cette église et celle de Saint-Saulve. C'est aux alentours de la fin du Xe siècle qu'a donc été construite cette nouvelle 'Basilica Sanctae Pharaïldis'. Si Bruay avait gardé le corps de sainte Pharaïlde (emmené à Gand en 754) il aurait été déposé dans un sarcophage. A défaut des reliques, il a été taillé un cénotaphe.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
1896/04/15 : classé au titre objet
Dossier individuel