tableau de tapisserie : les Noces de Cana

Dénomination de l'objet

Tableau de tapisserie

Titre courant

Tableau de tapisserie : les Noces de Cana

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Villeneuve-d'Ascq ; église Saint-Pierre d'Ascq

N° INSEE de la commune au moment de la protection

59009

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Nord-Pas-de-Calais

Canton

Villeneuve-d'Ascq

Nom de l'édifice

Église Saint-Pierre d'Ascq

Catégorie technique

Tapisserie sur métier ; peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Laine

Indexation iconographique normalisée

Noces de Cana

Dimensions normalisées

350 h ; 540 l 16.60 pour l'ensemble des tapisseries

Précisions sur l'état de conservation

Chez Aubry en 1974 ?

Inscription

Signature

Précisions sur l'inscription

Tapisserie signée A. WERNIERS. LILLE 1735 et une fleur de lys d'argent, armes de la ville et marque du fabriquant

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

2e quart 18e siècle

Année de création

1735

Description historique

Cette tapisserie faisait partie d'un ensemble de 6 pièces pour l'église Saint-Sauveur. Dimensions : 6.60 x 3.50 (note de M. Dupont le 08/02/1947). Historique de la tapisserie (d'après la Revue du Terroir, Société historique de Villeneuve-d'Ascq et du Mélantois) : 1730 : la très pieuse Françoise Freco-Lachez, veuve d'un saieteur (tisserand qui réalise la sayette, spécialité flamande, étoffe de laine et de soie) offre à la aproisse Saint-Sauveur de Lille six très grandes tapisseries représentant des scènes de la vie du Christ. Premier événement de la vie publique de Jésus, les Noces de Cana et ses cinq <I>soeurs</I> sont commandées au maître tapissier lillois Guillaume Werniers. 1792 : Les Autrichiens bombardent Saint-Sauveur mais san endommager les tapisseries. Elles sont vendues comme biens nationaux et ne reviendront jamais dans l'église lilloise, ravagée par un incendie en 1896. Milieu du 19e s. : Les Noces de Cana arrivent à Ascq. On ignore comment et à quelle date la tapisserie est arrivée en l'église Saint-Pierre. Peut-être est-ce une acquisition de Célestin Dillies, curé d'Ascq de 1840 à 1892, qui avait rénové et agrandi l'église avec ses deniers personnels ? 1867 : La tapisserie est envoyée à l'Exposition universelle de Paris, section Histoire du travail et vue par 15 millions de visiteurs. Après 1867 : A son retour de Paris, la tapisserie est mise au grenier. <I>Jésus transformait l'eau des ablutions juives en vin. On la pensait à cette époque trop judaïsante</I>, explique Robert Laude, responsable du musée du château de Flers. Elle est alors remplacée dans le choeur par un immeunse tableau de la <I>Vocation saint Pierre et de saint André</I>.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

1906/12/29 : classé au titre objet

Référence(s) d'exposition(s)

Musée de Lille, été 1955

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel