groupe sculpté (grandeur nature) : Mise au tombeau

Dénomination de l'objet

Groupe sculpté

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Grandeur nature

Titre courant

Groupe sculpté (grandeur nature) : Mise au tombeau

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Agnetz ; église paroissiale Saint-Léger

N° INSEE de la commune au moment de la protection

60007

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Picardie

Canton

Clermont

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Léger

Référence Mérimée de l'édifice

PA00114474

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Choeur, chapelle sud

Catégorie technique

Taille de pierre ; sculpture

Structure et typologie

Groupe non relié ; revers sculpté

Matériaux et techniques d'interventions

Calcaire : taillé, poli, peint, polychrome, décor dans la masse, décor en haut relief

Indexation iconographique normalisée

Mise au tombeau : Christ, Vierge, saint Jean, les saintes femmes au tombeau, soldat : sommeil

Description de l'iconographie

La Mise au tombeau est constituée d'un ensemble complet de dix personnages, dont deux soldats gardiens allongés devant le tombeau et sculptés en haut relief. Les autres personnages se répartissent classiquement autour du tombeau, fossoyeurs aux deux extrémités, saintes femmes, Vierge et saint Jean derrière ce même sépulcre.

Dimensions normalisées

H = 192 ; la = 295 ; pr = 145 (dimensions prises sans l'emmarchement)

État de conservation (normalisé)

Remontage ; traces de peinture

Précisions sur l'état de conservation

Pieds brisés du soldat de droite. Nombreuses restaurations au plâtre. Badigeon.

Siècle de création

2e moitié 16e siècle

Description historique

La Mise au tombeau est datée de la seconde moitié du 16e siècle. Le premier compte des marguilliers d'Agnetz daté du 31 mai 1554 et concernant les années 1552-1553 évoque les nombreux charrois de pierre faits 'pour l'achèvement des basses voûtes' et la construction du revestiaire. En 1575, le verrier Jean Fourqueroy a reçu la somme de 15 sous pour 'avoir racoustré la verrière du sépulcre'. Le sépulcre était donc en place à cette date. L'oeuvre a été très mutilée lors de la Révolution (statues décapitées, visages bûchés) et fortement restaurée en 1883 par un certain Robert (restauration lourde et maladroite). D'après Michel Martin, l'addition des deux soldats gardiens sur le devant du tombeau dans cette région de l'Ile-de-France reste exceptionnelle, le nombre des personnages restant généralement limité à huit. En outre la présence de ces soldats gardiens dénote une influence lorraine ou germanique. Ce caractère exceptionnel se retrouve aussi dans une oeuvre contemporaine à Senantes. Dans les deux cas, les groupes ont été exécutés par des ateliers locaux qui adoptent des figures entièrement travaillées et pas seulement sculptées en buste. Cette utilisation de figures en pied distingue ces oeuvres de celles produites par les ateliers flamands ou picards dans lesquelles s'alignent des bustes.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

1850/12/09 : classé au titre objet

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du récolement

1994

Date de rédaction de la notice

1994