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tableau : la Descente de Croix

Désignation

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : la Descente de Croix

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Arras ; église Saint-Jean-Baptiste

N° INSEE de la commune au moment de la protection

62041

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Nord-Pas-de-Calais

Nom de l'édifice

Église Saint-Jean-Baptiste

Informations relatives aux vols

Détruit en 1915.

Description

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support) : peinture à l'huile ; bois : doré

Description matérielle

Composition identique sauf quelques différences à celle du musée de Saint-Pétersbourg. Le tableau, dit Max Rooses est entièrement repeint et perdu (Rooses, l'Oeuvre de Rubens, n°313).

Indexation iconographique normalisée

Descente de Croix

Description de l'iconographie

Trois échelles sont plantées contre l'arbre de la croix. Sur celle de gauche est monté Nicomède, un homme d'aspect vénérable, à cheveux et barbe noirs, vêtu d'une robe sombre, ayant le linceul suspendu autour du cou. Sur ce tableau, il porte le linceul d'une manière différente à la version de Saint-Pétersbourg. Sur les deux autres échelles se tiennent saint Jean, vêtu d'une robe rouge et Joseph d'Arimathie, portant un riche habit, or et blanc, dont un pan lui couvre la tête. Le Christ entièrement détaché de la croix, est soutenu par tous les personnages du tableau et descend en ligne à peu près verticale, la tête retombant sur l'épaule gauche. Joseph d'Arimathie se penche fortement en avant et retient le corps du Sauveur par l'épaule. Saint Jean le soutient dans le dos ; le bras droit du Sauveur repose sur l'épaule de Nicomède. Marie, debout à gauche, est vêtue de violet pâle et de noir, et de ses bras entoure son fils. Madeleine agenouillée sur le devant et tenant des deux mains le bras pendant du Christ, est vêtue d'une robe couleur d'un violet éclatant. Dans cette version, le linceul est moins large et ne s'aperçoit que sur l'épaule du disciple. Le tableau de Saint-Pétersbourg est plus allongé de sorte que le bas de l'échelle à droite, visible sur le retable d'Arras, y a disparu (Rooses, p. 126)

Dimensions normalisées

H = 264 ; la = 186

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Lieu de provenance

Lieu de provenance : Arras, église Saint-Gery

Siècle de création

1ère moitié 17e siècle

Année de création

1625

Description historique

Exécuté vers 1625. Provient de l'ancienne église saint Géry , démolie en 1792.Il avait été donné en 1650 par Jean Widebien, bourgeois d'Arras et par Marie de Douai sa femme. Disparu en 1915 Sources :1- Inventaire du peintre Philibert Bergaigne, 10 et 11 XII 1791 : dans cet inventaire il n'est question ni de l'église Saint-Nicolas-sur-les-Fossés, devenue église Saint-Jean-Baptiste, ni de l'église Sainte-Croix, ni de l'église abbatiale Saint-Vaast. [cote 2L Arras 207]. Eglise Saint-Gery : Descente de croix, tableau, original de Rubens (H 777 (p.400 de l'inventaire) : compte de la value et du revenu du buffet 1630-1631 : mises extraordinaires à Gossuin Spicker, peintre, pour plusieurs peintures achetées à la ville d'Anvers 114l.8s.), déposé au couvent des Capucins le 14 XII 1791. Eglise Saint-Nicaise : Descente de croix, d'après Rubens, déposé au couvent des Capucins le 23 XII 1791.2- Liste des tableaux destinés au museum dressée par le peintre D. Doncre, 12 X 1794) : on y trouve aucun tableau, ni pièces de mobilier provenant des églises Saint-Nicolas-sur-les-Fossés et Sainte-Croix [cote 2L Arras 207]. Sous l'intitulé Capucins n°245 : une Descente de croix, hauteur 96 ; largeur 70, original d'un élève de Rubens, retouché par Rubens lui-même, sans cadre, dim. 260 x 189. 3-Etat des tableaux choisis dans le dépôt d'Arras... pour servir à la décoration de la cathédrale de la dite ville. Linque, 19 juin 1802 [à cette époque c'est l'église Saint-Jean-Baptiste qui sert de cathédrale provisoire] : Une Descente de croix de Saint-Gery, grand tableau à cadre doré. Dans un document non retrouvé, publié par C. Le Gentil, Le Vieil Arras, p. 307, comportant la même liste de tableaux mais d'un jour postérieur (20 juin 1802) et indiquant que la destination des oeuvres est pour l'ensemble des églises d'Arras et non pour la seule cathédrale, on trouve les dimensions suivantes pour le tableau de Saint-Géry : 88 pouces sur 72 soit 238 cm x 195. Dans la littérature du XIXe s. : A. Brissy, Almanach d'Arras, 1863, p. 25 : La plus belle peinture de la ville. L'inspecteur des musées impériaux l'évalua lors de son passage à Arras à un prix fort élevé. Tous les artistes l'attribuent à Rubens et beaucoup la considèrent comme une de ses meilleures oeuvres ; C. Le Gentil, Notice sur les tableaux d'Arras, 1871, p. 38 : il l'attribue à Rubens. Tout porte à croire que cette toile est celle provenant de Saint-Géry. En 1885, dans une monographie consacrée à l'église Saint-Jean-Baptiste le même auteur revient sur l'origine du tableau en disant que celui-co provient peut-être de l'ancienne église Saint-Gery mais bien plus probablement de la chapelle abbatiale de Saint-Vaast (source : J.P. Blin, conservateur des Monuments historiques).

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune (?)

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

1908/12/05 : classé au titre objet

Observations

Oeuvre disparue

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel