Calice
Calice
Occitanie ; Pyrénées-Orientales (66) ; Arles-sur-Tech ; abbaye Sainte-Marie
66009
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
Arles-sur-Tech
Abbaye Sainte-Marie
PA00103960
Orfèvrerie
Argent
Argent repoussé, ciselé, gravé. Le pied circulaire est composé d'une moulure en doucine, constituée d'une frise de feuilles d'acanthe ajourées dont la pointe est soudée sur une bâte moulurée. Au-dessus, le bombement du pied es relativement prononcé et lisse. le noeud est de forme ovoïde, encadré de deux collerettes proéminentes et portant un décor d'oves, il est orné au culot et en partie supérieure d'un bandeau de feuilles d'acanthes. La coupe très ordinaire est lisse et légèrement évasée. La cuvette du pied est remplie d'une sorte de mortier. Francis Muel (en 2012) remarque que la coupe semble être une réfection de la deuxième moitié du 18e siècle.
H = 25 ; d = 14
2e moitié 17e siècle
Ce calice simple, à pied évidé, n'a pas de poinçon mais a été attribué à Pierre Valette par analogie avec d'autres productions (Ur, un ciboire en argent très semblable dans l'église de Porta, un calice en vermeil vers 1730 pour l'église de Fourques et deux bourdons d'argent confectionnés en 1703 pour l'église de Collioure). Né en 1664 et mort en 1742, ce languedocien est d'abord en activité dans la ville de Béziers où il épouse la veuve de l'orfèvre Guillaume Finot puis il s'installe définitivement à Perpignan en 1687. Il est cité comme recteur du corps des argenters. L'absence de poinçon pourrait être due à la contrebande qui était bien établie à l'époque dans ces paroisses à la frontière espagnole, après la paix des Pyrénées. L'inventaire du Service des Domaines le 10 mars 1906 indique : un ciboire en métal argenté surmonté d'une croix.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
2012/05/29 : classé au titre objet
Dossier individuel