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Plateforme ouverte du patrimoine

statue : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de la Crypte

Désignation

Dénomination de l'objet

Statue

Appellation d'usage

Notre-Dame de la Crypte

Titre courant

Statue : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de la Crypte

Localisation

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Andlau ; église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

N° INSEE de la commune au moment de la protection

67010

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Canton

Barr

Nom de l'édifice

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Crypte

Description

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : polychrome

Description matérielle

Le dos de la statue est creusé très légèrement.

Indexation iconographique normalisée

Vierge à l'enfant

Description de l'iconographie

La Vierge se présente de façon très frontale, assise sur un siège sans dossier et recouvert d'un coussin qui se relève de chaque côté. Elle est habillée d'une robe rouge serrée à la taille et d'un manteau bleu retenu par une cordelière dorée et posée sur les épaules. Le pan droit du manteau repose sur les genoux de la Vierge et se répand en nombreux plis cassés sur le socle ; cette partie de la statue est particulièrement endommagée, le bois effrité. De sa main droite, la Vierge tient l'Enfant Jésus sur son genoux droit ; l'enfant avec une tête poupine se tient debout, les jambes croisées à la façon des statues du 15e siècle. De sa main droite, la Vierge fait le geste de tenir un objet (sceptre ?) à présent disparu. Les cheveux de Marie, retenus su le front par un étroit bandeau, retombent sur le dos en longues vagues ondulantes. Le visage allongé est élargi dans le bas. Yeux tombants soulignés des sourcils obliques.

Dimensions normalisées

H = 63 ; la = 55

État de conservation (normalisé)

Repeint

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

2e moitié 15e siècle

Description historique

La dévotion à Notre-Dame de la crypte d'Andlau remontant au 9e siècle serait l'une des plus anciennes avec celles de Thierenbach et Sewen. Cette crypte était un pèlerinage fréquenté depuis l'époque de la fondatrice, l'impératrice Richarde. Une première statue de la Vierge aurait été donnée à sainte Richarde par le pape Jean VIII, statue détruite lors de la première invasion des Armagnacs en 1439. Le groupe sculpté actuel est datable de la deuxième moitié du 15e siècle. Sous la Révolution française, elle fut cachée dans le toit de l'église pour la soustraire aux iconoclastes. C'est à cette Vierge de la Crypte qu sont dédiés les ex-votos disposés sur les murs, et dont beaucoup ont disparu. Si ce groupe sculpté n'apparaît pas comme une oeuvre artistique de premier plan, l'importance du pèlerinage qui lui fut attaché au 19e siècle confirme sa valeur de témoignage d'une ferveur religieuse presque ininterrompue sur le site de la crypte pendant plus d'un millénaire. Polychromie refaite au 19e siècle.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

1999/09/03 : classé au titre objet

Référence(s) de publication(s)

Deharbe Ch., Sainte Richarde, son abbaye d'Andlau, son église et sa crypte, Paris, 1874.- Levy J., Die Wallfahren des Muttergottes im Elsass, Colmar, 1929.- Becourt F. J., Andlau, son abbaye, son hôpital, ses bienfaiteurs, 1908.- Congrès Archéologique, Strasbourg, 1920, p. 301.- Images du patrimoine du Canton de Barr, Inventaire Général, 1991.

Photographies liées au dossier de protection

CAOA

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de rédaction de la notice

2002