Châsse ; reliquaire
Reliquaire du chef de sainte Richarde
Châsse-reliquaire du chef de sainte Richarde
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Andlau ; église Saint-Pierre-et-Saint-Paul
67010
Anciennement région de : Alsace
Barr
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul
Chapelle Sainte-Richarde, sur l'autel
Sculpture
Fonctions combinées
Bois : polychrome, doré
La châsse copie à demi grandeur celle du 14e siècle à cette différence qu'elle est ajourée au lieu de comporter des panneaux à reliefs historiés. Elle forme un coffret de deux travées de long sur une de large ; chaque travée est délimitée par des faisceaux de colonnettes d'où partent des pinacles et gâble formé d'une baie en arc brisé couronnée d'un galbe triangulaire avec crochets sur les rampants. Dans l'arc brisé s'inscrivent deux lancettes trilobées surmontées d'un quadrilobe, le tout ajouré Au-dessus gâbles, une frise d'arcatures trilobée, également ajourée, relie les pinacles entre eux. L'ajourement de la châsse permet d'apercevoir le reliquaire proprement dit, réalisé en forme d'église avec toit en bâtière couvert de tuiles et murs-pignons latéraux ; la façade antérieure est rythmée d'arcatures en arc brisé autour d'une baie médiane à pignon triangulaire ; celle-ci laisse apercevoir une partie du crâne de sainte Richarde présentée dans une calotte de cristal hémisphérique.
H = 133
2e quart 19e siècle
1841
En 1841, la châsse gothique avait été ouverte pour inventorier les ossements de Richarde. A cette occasion, une partie du chef de la sainte a été extraite et scellée à l'intérieur d'un reliquaire en bois, lui-même conservé dans une châsse. L'autre partie du crâne se trouve dans une châsse vénérée à Etival (Vosges). Châsse et reliquaire ont été exécutés en 1841 par un prêtre du diocèse de Strasbourg, l'abbé Appredis, précepteur chez le baron Coehorn à Ittenwiller. La châsse copie à demi-grandeur celle du 14e siècle à la différence qu'elle est ajourée au lieu de comporter des panneaux à reliefs historiés. Lors de la grande fête de septembre, le reliquaire était porté en procession dans les rues d'Andlau. Quelques châsses de ce type copiant des modèles médiévaux subsistent en Alsace, généralement en métal doré, comme celle de saint Florent à Niederhaslach.
Propriété privée
Classé au titre objet
2000/09/01 : classé au titre objet
Barth Médard, Die heilige Richardis und ihr Kult.., 1949, pp. 23-74.Corbet, Sainte Richarde, sa vie, son abbaye, son église, son pèlerinage et la petite ville d'Andlau, 1948, pp. 43-44.- Deharbe F. J. Charles, Sainte Richarde, son abbaye d'Andlau, son église et sa crypte, 1874, pp. 47-51, 158.
CAOA (Toursel 1999)
Dossier individuel
2002