Statue
Statue de pèlerinage
Notre-Dame de la Joie
Statue de pèlerinage : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de la Joie
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Haguenau ; église Notre-Dame-des-Douleurs
67180
Anciennement région de : Alsace
Haguenau
Église Notre-Dame-des-Douleurs
Autel latéral nord
Sculpture
Bois : polychrome, doré
Vierge à l'enfant
La Vierge debout et drapée dans un ample manteau avance une jambe, ce qui lui imprime un léger déhanchement. Avec plus d'élégance que de tendresse, elle présente l'Enfant Jésus, primitivement nu (le linge de pudeur est récent) et tenant une fleur de lys (rapportée ainsi que les couronnes). Visage au minois maniéré, ondulation des chevelures, plis tuyautés de la draperie.
H = 160
Oeuvre restaurée
1er quart 15e siècle
Vers1420. Une Vierge à l'Enfant assise figurant sur les anciens sceaux de Marienthal en 1298 et 1394 (Burg) était l'objet primitif de la dévotion populaire à Marienthal. A une date indéterminée s'y est ajoutée la vénération d'une Vierge qui est devenue prédominante. La Vierge à l'Enfant doit remplacer la première statue disparue. Son style permet de la dater du premier quart du 15e siècle et pourrait être un don du Margrave de Bade, protecteur de Marienthal (Burg). Les visages, la chevelure, les plis apparentent cette statue à un corpus de statues alsaciennes relevant du type des belles madones germaniques du style gothique international, où l'on peut citer la Vierge à l'Enfant assise de Huttenheim (classée MH le 25 juillet 1978), celles de Neuwiller-les-Saverne (classées MH le 15 septembre 1971) et d'Eschau, au Musée de l'Oeuvre Notre-Dame de Strasbourg (voir aussi le relief de la Nativité de Mutzig). Au 17e siècle, les pèlerins ont offert des vêtements à la Vierge à plusieurs reprises. Frédéric de Wangen lui donna deux couronnes d'argent (disparues) en 1657. Elle a survécu aux guerres et à la Révolution grâce aux fidèles qui l'ont mise à l'abri. Des restaurations sont documentées depuis 1936. En 1945, celle de Huber Nicolas de Marienthal, puis celles de Nuss, Gerher et Pesc en 1971.
Propriété privée
Classé au titre objet
2003/30/06 : classé au titre objet
CAOA
Dossier individuel
2004