Système de transmission
Arbre de transmission
Système de transmission (arbre de transmission)
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Croix-aux-Mines ; scierie Vincent, musée
68294
Anciennement région de : Alsace
Sainte-Marie-aux-Mines
Scierie Vincent, musée
Sous-sol
Industrie du bois
Fonte ; acier ; bois
Fonte-acier pour l'arbre de transmission, poulies en fonte, poutres en bois. Une trentaine de roues alimentaient les machines au-dessus. Long d'environ trente mètres, l'arbre de transmission occupait toute la largeur de la scierie ; tout était mû à partir de cet arbre, la scierie n'utilisant aucune source extérieur d'électricité ; il traversait l'atelier d'affûtage pour déboucher à l'extérieur avec l'entraînement d'une petite écorceuse. Sur l'arbre qui tournait à 300 tours/mn étaient fixées une trentaine de poulies. Certaines d'entre elles alimentaient d'autres petits axes intermédiaires, ce qui permettait d'atteindre des vitesses plus élevées, nécessaires au fonctionnement des scies circulaires. A lui seul, l'arbre de transmission consommait 17 CV (à vide) ; il est réputé avoir parfois posé de sérieux problèmes d'alignement. L'arbre a été coupé pour répondre à des impératifs de modernisation.
L = 2700 (Dimension approximative)
1er quart 20e siècle
La scierie Vincent est le troisième établissement de ce type exploité par la même famille dans cette localité. Il ne reste rien de la première scierie artisanale actionnée par un moulin à eau et fondée vers 1860. Une deuxième utilisant la machine à vapeur fut installée environ de 1900 à 1935. Sous l'impulsion du petit-fils du fondateur de la 'dynastie', Jean-Baptiste Vincent, l'activité se transporte vers le site actuel. Une machine à vapeur plus puissante est installée en 1921, utilise l'eau de la mine et fournit l'énergie : cette machine datée 1893 provenait de l'usine textile Koenig à Sainte-Marie-aux-Mines. Dans l'entre-deux-guerres la scierie Vincent fonctionnait à grande échelle et 'alimentait en bois scié l'ensemble de la France par chemin de fer'. Elle a notamment fourni les madriers des premiers ponts jetés sur le Rhin après la Libération. C'est elle aussi qui permit d'assurer l'approvisionnement en bois nécessaire à la construction du tunnel ferroviaire de Sainte-Marie-aux-Mines (1933 à 1937). L'exploitation vapeur a été arrêtée en 1960 et l'exploitation a continué sa production jusqu'en 1990 en utilisant l'électricité.
Propriété privée
Classé au titre objet
1999/07/09 : classé au titre objet
Vincent Ariel, Historique des scieries Vincent, 2 feuillets dactylographiées, n. s. L. n. d.- Vincent Ariel, Notes manuscrites, 1998.- Beck Jean-Pierr, Scierie Vincent : dossier de protection M.H., 1996.
CAOA
Dossier individuel
2002