Machine à refendre
Scie fendeuse
Scie fendeuse automotrice ou scie à blanc, Esslingen type n°448
Machine à refendre : scie fendeuse automotrice ou scie à blanc, Esslingen type n°448
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Croix-aux-Mines ; scierie Vincent, musée
68294
Anciennement région de : Alsace
Sainte-Marie-aux-Mines
Scierie Vincent, musée
Extérieur, sous un auvent
Industrie du bois
Fer ; fonte ; bois
Automotrice, cette scie se déplaçait à la vitesse de 4 km/h. Actionnée par un moteur à benzole, la machine se déplaçait dans toute la vallée jusqu'à Aubure. Elle possède un embrayage et une boîte à deux vitesses avec marche arrière.
H = 230 ; l = 300 ; la = 150 (Dimensions avec la largeur extérieur et de la hauteur sans échappement)
1er quart 20e siècle
1910
Vers 1910. Cette machine a été achetée par Auguste Vincent. Conçue au début du siècle, la scieuse fendeuse, équipée d'une scie à ruban et d'une fendeuse pour les bûches a fonctionné jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale. Elle a repris du service ponctuellement pendant la guerre pour fabriquer du petit bois destiné aux gazogènes. Laissée à l'abandon, elle s'est beaucoup détériorée avant d'être remise en état. Il a été nécessaire de refaire à l'identique certaines parties comme le toit, les roues en bois et le tablier de sciage. Rudol Kölle constructeur du moteur. La scierie Vincent est le troisième établissement de ce type exploité par la même famille dans cette localité. Il ne reste rien de la première scierie artisanale actionnée par un moulin à eau et fondée vers 1860. Une deuxième utilisant la machine à vapeur fut installée environ de 1900 à 1935. Sous l'impulsion du petit-fils du fondateur de la 'dynastie', Jean-Baptiste Vincent, l'activité se transporte vers le site actuel. Une machine à vapeur plus puissante est installée en 1921, utilise l'eau de la mine et fournit l'énergie : cette machine datée 1893 provenait de l'usine textile Koenig à Sainte-Marie-aux-Mines. Dans l'entre-deux-guerres la scierie Vincent fonctionnait à grande échelle et 'alimentait en bois scié l'ensemble de la France par chemin de fer'. Elle a notamment fourni les madriers des premiers ponts jetés sur le Rhin après la Libération. C'est elle aussi qui permit d'assurer l'approvisionnement en bois nécessaire à la construction du tunnel ferroviaire de Sainte-Marie-aux-Mines (1933 à 1937). L'exploitation vapeur a été arrêtée en 1960 et l'exploitation a continué sa production jusqu'en 1990 en utilisant l'électricité.
Propriété privée
Classé au titre objet
1999/07/09 : classé au titre objet
CAOA
Dossier individuel
2002