Machine à déchiqueter (2)
Moulin à sciure
2 machines à déchiqueter : moulins à sciure et leurs transmissions
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Croix-aux-Mines ; scierie Vincent, musée
68294
Anciennement région de : Alsace
Sainte-Marie-aux-Mines
Scierie Vincent, musée
Sous-sol
Industrie du bois
Fonte ; fer ; bois
Deux moulins à sciure et leurs transmissions. Installation complète avec son silo, ses tamis, ses balances de pesage et l'axe intermédiaire de transmission.
H = 180 ; la = 100
2e quart 20e siècle
1947
Vers 1947. Installés dans le sous-sol de la scierie vers 1950, ces moulins ont été couplés à l'axe de transmission relié à la machine à vapeur. On considérait que l'énergie produite par celle-ci était gratuite, or ces moulins en consommaient beaucoup (30 CV en tout), ce qui a permis de produire une farine de bois bon marché et donc concurrentielle. Cette farine servait de matière première à la fabrication de parquets sans joint, un revêtement de sol très en vogue à l'époque. La scierie Vincent est le troisième établissement de ce type exploité par la même famille dans cette localité. Il ne reste rien de la première scierie artisanale actionnée par un moulin à eau et fondée vers 1860. Une deuxième utilisant la machine à vapeur fut installée environ de 1900 à 1935. Sous l'impulsion du petit-fils du fondateur de la 'dynastie', Jean-Baptiste Vincent, l'activité se transporte vers le site actuel. Une machine à vapeur plus puissante est installée en 1921, utilise l'eau de la mine et fournit l'énergie : cette machine datée 1893 provenait de l'usine textile Koenig à Sainte-Marie-aux-Mines. Dans l'entre-deux-guerres la scierie Vincent fonctionnait à grande échelle et 'alimentait en bois scié l'ensemble de la France par chemin de fer'. Elle a notamment fourni les madriers des premiers ponts jetés sur le Rhin après la Libération. C'est elle aussi qui permit d'assurer l'approvisionnement en bois nécessaire à la construction du tunnel ferroviaire de Sainte-Marie-aux-Mines (1933 à 1937). L'exploitation vapeur a été arrêtée en 1960 et l'exploitation a continué sa production jusqu'en 1990 en utilisant l'électricité.
Propriété privée
Classé au titre objet
1999/07/09 : classé au titre objet
Vincent Ariel, Histoire des scieries Vincent, 2 feuillets dactylographiées s.l.n.d..- Beck Jean-Pierre, Scierie Vincent - dossier de protection M. H., 1996.- Vincent Ariel, Notes orales, 1998.
CAOA
Dossier individuel
2002