Châsse
Châsse
Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Lyon ; cathédrale Saint-Jean
69123
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Cathédrale Saint-Jean
PA00117785
La châsse fut volée, avec le reste du trésor, dans la nuit du 10 au 11 janvier 1979, puis récupérée et rendue à la primatiale.
Orfèvrerie ; émaillerie
Cuivre : doré, émail champlevé
Châsse en émail champlevé de Limoges, en forme de maison, montée sur quatre pieds, avec fond ventriculé (?). Face : toit ; l'Agneau pascal entre deux anges. Caisse : le Christ en majesté dans une gloire etre les symboles des Evangélistes ; à droite et à gauche, deux apôtres debout sous un arc en plein cintre. Les têtes sont rapportées en relief.
Ange (de face, ornement à forme architecturale) ; Christ, saint (mandorle) ; ornement à forme végétale
H = 15
13e siècle
Cette châsse est relativement précoce dans l’Oeuvre de Limoges, en témoignent les fonds vermiculés, c’est-à-dire ornés de petits rinceaux gravés, mais les petites têtes d’applique rapportées plaident pour une exécution située dans les derniers temps de la période des fonds vermiculés. On peut identifier cette châsse grâce au tome 1 du Corpus des Émaux méridionaux. Catalogue International de l’Œuvre de Limoges, volume intitulé L’époque romane (dir. Marie-Madeleine Gauthier, 1987). Elle correspond à la notice n° 232 (p. 196, ill. 701-704) de ce catalogue. Sur la caisse est représentée la Majesté parousique du Seigneur et sur le toit l’Agneau parmi les anges de la Jérusalem céleste. La notice la date des années 1185-1195 et la rattache au groupe « aux gros drapés toriques ». Dans le tome 1 du Corpus des Émaux méridionaux se trouvent deux autres châsses très proches par l’iconographie et qui sont également rattachées à ce « groupe aux gros drapés toriques » : l’une appartient au trésor de l’église paroissiale de Moutiers-en-Tarentaise en Savoie (notice CEM n° 234, 1190-1195) et l’autre est conservée au musée de l’Ermitage (inv. ȹ 2287 ; notice CEM n° 233, 1185-1195). La châsse de la primatiale Saint-Jean de Lyon fut donnée à cette église en 1845, alors que Monseigneur Louis de Bonald, cardinal et archevêque de Lyon, cherchait à constituer un trésor. Elle fut volée, avec le reste du trésor, dans la nuit du 10 au 11 janvier 1979, puis récupérée et rendue à la primatiale. (source : Christine Descatoire, conservatrice en chef, Musée de Cluny, 2020).
Propriété de l'Etat
Classé au titre objet
1902/06/06 : classé au titre objet
Oeuvre restituée
Catalogue International de l’Œuvre de Limoges, volume intitulé L’époque romane (dir. Marie-Madeleine Gauthier, 1987), notice n° 232 (p. 196, ill. 701-704).
ARCH..PHOT. (MH1902.RO.93)
Dossier individuel
1999