tableau : Vierge de Pitié

Désignation

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : Vierge de Pitié

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Cormatin ; église

N° INSEE de la commune au moment de la protection

71145

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Canton

Saint-Gengoux-le-National

Nom de l'édifice

Église

Informations relatives aux vols

Oeuvre volée en août 1978, retrouvée en 1994, restituée en 1995.

Description

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Bois (support) : peinture à l'huile

Description matérielle

Le panneau est composé de deux planches de largeur très inégale : une grande à gauche, représentant les neuf dixièmes de la largeur de l'oeuvre, une petite, à droite. A son revers, on remarque des lambeaux de toile, restes d'un renfort d'assemblage à la jonction des deux planches. En bas à gauche, fente du bois.

Indexation iconographique normalisée

Vierge de Pitié

Dimensions normalisées

H = 75 ; la = 64

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

Tableau restauré en 1997 par Juliette Rollier-Hanselmann avec la collaboration de Françoise Auger-Feige.

Précisions sur l'inscription

A. Strasberg note en 1994 : Au revers du panneau le numéro 303 en haut à gauche ainsi que la trace d'un cachet de cire rouge au centre. Toujours au revers, en haut et au centre, apparaît la trace d'une inscription effacée dont on ne déchiffre plus que trois lettre : E...DO... Le numéro peut être celui d'un inventaire successoral que confirme la trace d'un cachet de cire. Quant aux lettres, elles ont pu appartenir à l'inscription EX DONO. Ces indices sont à mettre en corélation avec l'histoire du panneau donné à l'église par le neveu du cardinal Thomas, à la mort de son oncle.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Memling Hans (?, peintre)

Siècle de création

15e siècle

Description historique

D'après un article de Pierre Dalloz, paru en décembre 1929 dans la revue du Touring-Club, l'oeuvre provient de la collection du cardinal Thomas, archevêque de Rouen au XIXe siècle et dont le frère est enseveli à Cormatin. Une étude documentaire de l'oeuvre a été faite par frère Jean-Marie, moine à l'abbaye Saint Paul d'Oosterhout (Pays-Bas) qui propose un rapprochement avec un triptyque conservé au musée des Beaux-Arts d'Anvers et attribué à Gozewijn van der Weyden (1465-1530), petit-fils de Roger. André Strasberg (conservateur des antiquités et objets d'art de Saône-et-Loire) ajoute en 1994 : Le prototype de l'oeuvre, attribué à Hans Memling, se trouve à la National Gallery of Victoria de Melbourne. On en a recensé 7 versions dont celles de Grenade et de Cormatin. Cette dernière se distingue clairement des autres par la figuration du Christ et la disposition des symboles et instruments de la Passion à l'arrière-plan.