Retable
De la Passion
Retable de la Passion
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Laives ; chapelle de Lenoux
71249
Anciennement région de : Bourgogne
Tournus
Chapelle de Lenoux
PA00113304
Sculpture
Calcaire : taillé, peint (polychrome)
Retable composé de trois panneaux sculptés en bas-relief et de 924 fragments dont 502 inférieurs à 3 cm.
Passion ; chemin de Croix ; Mise au tombeau ; Crucifiement
Retable de la Passion composé de trois panneaux : le Portement de croix, la Crucifixion et la mise au Tombeau. Chaque scène est figurée sous un double arc en accolade surmonté d'un remplage pour les scènes latérales, moins hautes que la Crucifxion. La moulure des arcs se prolonge jusqu'à la base prismatique des piédroits sommés de pinacles à crochets. Des crochets en très faible relief festonnent l'intrados des arcs. Seule la moitié droite de la Crucifixion est conservée : moitié gauche du Crucifix et le mauvais larron. Au premier plan se détache la silhouette d'un cavalier complètement raboté. Le paysage peint sur le fond est entièrement conservé. Trois silhouettes de personnages rabotés (dont celle du Christ au centre) se détachent au premier plan du Portement de croix. Les personnages du second plan et le fond peint sont conservés. Les moulures les plus saillantes des arcs ont aussi été rabotées. La mise au Tombeau a subi le même traitement. Sa composition laisse de ce fait une masse rabotée au premier plan dont on a toutefois retrouvé le torse du Christ. Le fond peint est conservé. Nombreuses épaufrures sur les personnages du second plan. Les moulures les plus saillantes des arcs ont aussi été rabotées.
H = 92,5, la = 90, pr = 19,5 (panneau du Portement de croix) ; h = 89,5, la = 53, pr = 16,5 (panneau de la Crucifixion) ; h = 81,5, la = 90, pr= 21 (panneau de la Mise au tombeau, y compris le torse du Christ détaché).
Fragments
Les bas-reliefs ont été rabotés pour obtenir des dalles à peu près planes, d'une épaisseur constante. Les chutes provenant de cette opération ont servi de matériau de calage et de jointoyage. Parmi les près de mille fragments, certains peuvent assez facilement être identifiés, dont plusieurs éléments de phylactères. La polychromie est partout conservée sur les reliefs et les fonds.
4e quart 15e siècle
Les sculptures semblent dater de la fondation de la chapelle en 1484 par Jehan Geliot, curé de Touches, cellérier de Saint-Vincent de Châlon, originaire de Laives, le patronage étant confié à sa famille. Le décor est proche stylistiquement des peintures murales de l'église. Les fragments ont été découverts retournés face contre le sol lors de la dépose de trois pierres d'emmarchement de l'autel en 2006.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
2018/11/07 : classé au titre objet
Commission départementale des objets mobiliers du 3 mars 2008. Commission nationale des monuments historiques du 24 mars 2009. 2008/06/17 : inscrit au titre objet
Arrêté n°08-02767. Arrêté de classement n°046.
D'ocre et d'azur, peintures murales en Bourgogne, cat. exp., 1992, p. 222-223.
Liste des objets mobiliers inscrits de Saône-et-Loire, Conservation régionale des Monuments historiques, mai 2016 ; Notice de l'Inventaire général rédigée par Aurélie Lallement en 2015.
Dossier individuel