Bas-relief
Bas-relief : Vierge à l'enfant entre saint Jean-Baptiste et saint Jacques le Majeur
Auvergne-Rhône-Alpes ; Savoie (73) ; Aime ; chapelle Saint-Eustache de Villarolland
73006
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Aime
Chapelle Saint-Eustache de Villarolland
Sculpture
Bois : taillé, polychrome
Cet objet se compose d'une caisse peu profonde en forme de baldaquin, il s'agit sans doute d'un petit retable privé portatif aujourd'hui amputé de ses volets. La caisse renferme sept figures sculptées qui se détachent en bas-relief sur un fond peint. Au centre, la Vierge couronnée est assise sur un élément architecturé comprenant deux étages. Elle s'apprête à allaiter l'enfant installé sur son genou sénestre. Elle tenait probablement une tige de fleur de lys entre les doigts de sa main dextre. Trois anges, représentés à mi-corps, ornent la partie supérieure. Celui situé au-dessus de la couronne de la Vierge ouvre les bras. Les deux autres tiennent des attributs dans leurs mains : un encensoir et un objet dont la forme évoque un pain d'encens. Aux côtés de la Vierge Marie et de l'enfant Jésus, figurent deux personnages barbus de plus petites dimensions représentés en pieds sur une petite base moulurée. Celui situé à dextre présente un disque orné d'un agneau surmonté d'une croix et d'un étandard qui est identifié comme saint Jean-Baptiste. Le personnage senestre, dont la tête est couverte d'un couvre-chef, tient un bâton dans la main dextre et un livre dans la main senestre, il s'agirait de Jacques le Majeur.
H = 89 ; la = 52 ; pr = 15
H = 70 ; la = 22 (Vierge)
Oeuvre restaurée
Oeuvre restaurée en 2012 par Florence Lelong.
2e moitié 14e siècle
Le thème de la 'Vierge allaitante' place Marie dans un moment de grande intimité avec son fils. Ce type de représentation se développe à partir de la seconde moitié du XIVe siècle et jusqu'au XVIe siècle, au moment où l'image de la Vierge perd de sa sévérité et de son hiératisme au profit de la mise en valeur de son humanité. Cette oeuvre, maisonnette pour poupées, ancêtre des 'boîtes à saints', était appendue naguère au-dessus de la porte de la clôture ajourée qui séparait la nef du choeur de la chapelle Saint-Eustache de Villaroland, c'est à cet endroit que la dénicha l'abbé Joseph-Amédée Plassiard (1900-1992), lorsqu'il entrepris de photographier le mobilier de cette chapelle, cet emplacement n'est probablement pas originel (sources : Humbert Jacomet).
Propriété de la commune
Classé au titre objet
1976/08/24 : classé au titre objet
Anciennement classé sous le titre 'Vierge à l'enfant entre saint Grat et saint Pantaléon', l'oeuvre était initialement datée des 15e ou 16e siècles.
Jacomet Humbert, 'La chapelle Saint-Eustache de Villaroland, un joyau du berceau Tarin', Société d'histoire et d'archéologie d'Aime, 2014, pp.53 - 67
DOM
Dossier individuel