Partie instrumentale de l'orgue
Orgue de tribune
Orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
Île-de-France ; Paris (75) ; Paris 4e arrondissement ; cathédrale Notre-Dame
75104
Cathédrale Notre-Dame
PA00086250
Facture d'orgue
Bois de chêne ; bois de sapin ; étain ; plomb
L'instrument comporte cinq claviers manuels de 56 notes (Do1-Sol5), actionnant huit plans sonores différents (grand-orgue de 18 jeux, positif intérieur de 16 jeux, récit expressif de 16 jeux, récit classique de 2 jeux, chamades de 5 jeux, solo de 19 jeux, grand-chœur de 14 jeux et résonance expressive de 18 jeux), ainsi qu'une pédale de 32 notes et 21 jeux. Pour alimenter les tuyaux, l'instrument comporte 25 sommiers : - 2 sommiers de Cavaillé-Coll pour le grand-orgue - 3 sommiers de Cavaillé-Coll pour le positif intérieur - 2 sommiers de Cavaillé-Coll pour le récit expressif - 1 sommier de Boisseau pour le récit classique - 6 sommiers de Boisseau-Cattiaux pour les chamades - 3 sommiers de Cavaillé-Coll pour le solo - 2 sommiers de Cavaillé-Coll pour le grand-chœur - 2 sommiers de Quoirin pour la résonance expressive - 4 sommiers de Cavaillé-Coll pour la pédale. La soufflerie se compose de 9 réservoirs, dont 8 de Cavaillé-Coll, ainsi que des petits soufflets régulateurs. Tournée vers la nef, la console date pour l'essentiel de 2012. La traction des notes est électro-pneumatique, avec une gestion électronique, et la traction des jeux se fait par des vérins pneumatiques à air comprimé.
H = 1284 ; la = 1440 ; pr = 440
Oeuvre restaurée
A. Cavaillé-Coll & Cie (atelier)
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
2e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
1733 ; 1788 ; 1867 ; 1992 ; 2014
Seule la tuyauterie conserve une part importante d'éléments d'Ancien Régime réutilisés par Cavaillé-Coll, avec un fonds important de jeux d'anches de François-Henri Clicquot (1788), mais aussi des jeux de François Thierry (1733), voire antérieurs au XVIIIème siècle, avec même quelques rares tuyaux qui proviendraient de l'orgue gothique. De nombreux jeux ajoutés par Aristide Cavaillé-Coll (1867) sont encore présents dans l'instrument, complétés de jeux posés par Charles Mutin (1902), Robert Boisseau (entre 1965 et 1975), qui ajouta des pleins-jeux et des jeux d'anches en chamade, Boisseau-Cattiaux (1992), Bertrand Cattiaux et Pascal Quoirin (2014), qui ajoutèrent les jeux de la résonance expressive. Alors que la plupart des sommiers et des réservoirs ont été confectionnés par Cavaillé-Coll, la console des claviers a été en grande partie reconstruite en 2012, en réutilisant des éléments de Jean Herrman (1962) et de Boisseau-Cattiaux (1992). La transmission électro-pneumatique des notes comporte encore des éléments de Jean Herrmann (1962), alors que la transmission des jeux par vérins pneumatiques a été renouvelée en 2014, en utilisant encore en partie la mécanique de Cavaillé-Coll. Électrifiée en 1962 à la demande de Pierre Cochereau, la traction a été numérisée en 1992 par l'entreprise Synaptel, mais ce système alors très novateur a été entièrement remplacé en 2012 par un nouveau système électronique de gestion des commandes, réalisé par l'entreprise Eltec.
Propriété de l'Etat
Classé au titre objet
1982/10/20 : classé au titre objet
Orgues de l'Ile-de-France, tome 4 : Inventaire des orgues de Paris : 1er, 2e, 3e, 4e, 5e et 6e arrondissements, sous la direction de Pierre Dumoulin, Paris : Ariam Ile-de-France, Klincksieck, 1992
Sous-dossier
Orgue de tribune
PM75004222