Tableau
Tableau : Portrait en pied de Jacques III avec un page
Île-de-France ; Paris (75) ; Paris ; 65 rue du Cardinal-Lemoine ; ancien collège des Ecossais (maison Sainte Geneviève)
75105
Paris 5e canton
Cardinal-Lemoine (rue du) 65
Ancien collège des Ecossais (maison Sainte Geneviève)
PA00088403
Palier de l'escalier, de plain pied avec la chapelle
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
Un cadre-baguette à godrons et fleurettes (XIXe s. dans un style baroque italien?)
Le prince porte cuirasse et cordon de la Jarretière. Le page porte une toque polonaise. Au loin, des vaisseaux et une ligne de falaise avec une place forte, au couchant.
H = 166 ; la = 112,5 (Dimensions cadre non compris) ; h = 178 ; la = 124 avec le cadre
1er quart 18e siècle
1703
1703 : datation Camus ou oeuvre exécutée entre 1703 et 1708. Une tradition de la maison voudrait que la toile soit du temps où le prince prétendant, âgé d'environ vingt-cinq ans se préparait à sa seconde tentative de débarquement à l'hiver 1715-1716, tentative lamentablement terminée. La première tentative en 1708 fut plus honorable. Fabienne Camus, historienne du peintre Belle, date le portrait de 1703. Il s'agissait alors de forger l'image royale d'un Jacques III âgé seulement de quinze ans, mais fort de la reconnaissance du roi de France qui, en engageant une guerre européenne en 1708, avait visé à le faire monter sur le trône d'Angleterre. Le personnage désignerait à l'horizon la falaise fortifiée de Douvres. La signature <I>Belle</I> mentionnée par Lambeau n'a pas été revue. Il ne fait pas de doute que l'ovale de visage du page s'apparente par la sensibilité à l'ovale du visage d'un autre page, Roger Strickland, peint par Belle dans les premières années du XVIIIe s. (source : P. de la Vaissière, 2002). Alexis-Simon Belle (1674-1734) fut le portraitiste de trois cours : celles de France, d'Angleterre et de Pologne. À ce titre, il s'inscrit sans beaucoup d'originalité dans la tradition réaliste du portrait d'apparat. Secondé par un atelier actif qui gagne en importance avec les années, il bénéficie de l'engouement de la noblesse et de la bourgeoisie pour le portrait. cette activité privée, exercée pour l'essentiel à Paris, permet d'apprécier à sa juste valeur la place d'Alexis-Simon Belle dans l'art du portrait au début du XVIIIe siècle.
Propriété privée
Classé au titre objet
2004/06/15 : classé au titre objet
Cat. de l'expos., La Cour des Stuart à Saint Germain en Laye au temps de Louis XIV, 1992 ; Camus (Fabienne), « Alexis-Simon Belle portraitiste de cour (1674-1734) », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, année 1990, 1991, p. 27-70.
Fabienne Camus, Alexis-Simon Belle portraitiste: Mémoire de maitrise sous la dir. de M. A. Schnapper. - Université de Paris IV Sorbonne, 1987, 245 p.
CAOA 75 (2001/XVI/9a, 10a, 11a, 12a, 15a, 16a Z, 2001/VII/6 et 7 ZA)
Dossier individuel