Tableau
Tableau : Christ en croix
Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; Melun ; église Notre-Dame
77288
Melun
Église Notre-Dame
PA00087096
Peinture
Peinture à l'huile, toile
Christ en croix
H = 285, la = 155 (environ, hors cadre) ; h = 315, la = 185 (environ, avec cadre)
Oeuvre restaurée
Toile restaurée en 2009. La restauration a permis de déterminer que l'oeuvre est peinte sur une toile ancienne, composée de trois lès de toile, disposés horizontalement,recouverts d'une préparation brun-rouge.
Inscription (grec, hébreu, latin)
Rubens Pierre-Paul (d'après, peintre)
Copie
17e siècle ; 19e siècle
Les éléments déterminés au moment de la restauration de 2009 permettent de situer l'époque de la réalisation de cette toile au 17e siècle ou 18e siècle (peut-être entre 1794 et 1815, moment où l'oeuvre originale, saisie par les armées révolutionnaires, se trouvait en France), mais peut-être plus tôt si on la considère de l'atelier de Rubens. Des journaux anversois datés de 1857 et 1858 permettent de supposer que l'oeuvre dut être restaurée (rentoilée) à cette époque en Flandres et que peut-être elle n'avait pas quitté la ville d'Anvers depuis son exécution. "Ce tableau est une copie de plus grandes dimensions du Christ en croix de Rubens provenant de l'église des Récollets d'Anvers, conservé au Koninklijk Museum voor Schone Kunsten d'Anvers (inv. no. 313) et daté vers 1610-1612. L'oeuvre présente quelques variantes par rapport à l'original (composition plus large, bras du Christ plus resserrés...) qui laissent penser que l'artiste aurait pu s'inspirer également du modèle de Rubens de 1631 pour la gravure de Pontius. D'autres suiveurs anonymes de Rubens, auteurs de répliques du tableau anversois (la version de Greenville, SC, the Bob Jones University Collection ; le dessin vendu à Amsterdam, chez Mak van Waay, le 3 mai 1976, no 95) s'inspirèrent des deux modèles. L'exemplaire de la Wallace collection de Londres (inv. no. P71) - qui fit à son tour, l'objet d'une copie (Munich, Alte Pinakothek, inv. n°. 7048) - semble, à ce titre, assez proche de notre version. J. Richard Judson, dans le Corpus Rubenianum, n'exclut pas que les oeuvres de Greenville et d'Amsterdam aient pu s'inspirer d'une oeuvre perdue de Rubens. Un tel raisonnement s'appliquerait peut-être aussi à notre tableau". Selon Sylvie Paraiso de l'Office du tourisme de Melun (communication téléphonique, 4 septembre 2012), le tableau pourrait provenir d'un des couvents de Melun pour lesquels ont travaillé des artistes flamands.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2012/08/10 : inscrit au titre objet
Fiche CAOA manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Base des objets mobiliers de la conservation des antiquités et objets d'art de Seine-et-Marne, 2019 : référence 77AOA5177 (Domitille Cès ; Céline Aulnette ; Emilie Beck) ; Notice de l'Inventaire général rédigée par Judith Förstel en 2009.
Dossier individuel