Statue
Statue : Jeanne d'Arc
Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; Saint-Mammès ; église Saint-Mammès
77419
Montereau-Fault-Yonne
Église Saint-Mammès
PA00087272
Sculpture ; gypserie
Plâtre : peint (polychrome)
"Socle monolite sur lequel est signée l'oeuvre en plâtre polychrome. L'intérieur de l'oeuvre est creuse, on peut encore y voir le grillage et la "filasse" qui à servi à modeler la sculpture. Il s'agit d'une oeuvre originale ; en témoignent les traces d'outils et les marques laissées lors du modelage du plâtre. Aucune copie n'a été repérée à ce jour."
H = 98 ; la = 21 ; pr = 18
Signature
1ère moitié 20e siècle
1943
"Selon des sources orales, l'oeuvre aurait été commandée à Yvonne Parvillée entre 1952 et 1978 par le Père Jacques Houdart, curé desservant de Saint-Mammès de 1951 à 2006. Le Père Houdard aurait repéré la sculpture dans l'atelier de l'artiste, peut-être en rendant visite à son frère, Raymond Houdard (1913-2008), éminent neurochirurgien à Paris. La biographie d'Yvonne Parvillée est très lacunaire malgré une production assez importante. Cependant, la documentation du musée des années 30, conserve un dossier sur l'artiste où sont mentionnées plusieurs de ses oeuvres. Elève de Ségoffin (1867 - 1925, prix de Rome en 1895) et de Sicard (1862 – 1934, prix de Rome en 1891), son atelier est situé, en 1934, au 41 de la rue de Maistre à Paris. A l'origine prostestante, Yvonne Parvillée se serait convertie au catholicisme, d'après Maurice Brillant dans La vie artistique. Elle fait partie de ces artistes catholiques de l'entre-deux-guerres qui, face à la production saint-sulpicienne, souhaite tendre vers un renouveau de l'art chrétien en le modernisant. Sa matière de prédilection semble être le plâtre. Yvonne Parvillée expose au Salon de la société des artistes français, en 1933, un saint Joseph (n° 4202), au Salon de 1934, un Sacré-Coeur en plâtre (n° 3877) et au Salon d'automne de la même année, elle présente une station de chemin de croix en plâtre patiné (n°1504). En 1937, lors de l'exposition d'Art sacré moderne qui s'est tenue à l'église Sainte-Odile de Paris, elle expose une statue du Sacré-Coeur, une sainte Jeanne de Valois et un saint Joseph (n° 259 – 260 – 261). En 1938-39, au musée des Arts décoratifs, elle présente une Vierge en terre cuite. Ses oeuvres en plâtre ont pu être reproduites dans différents matériaux, comme l'indique une publicité parue lors de l'exposition de 1937 à l'église Sainte-Odile : "Yvonne Parvillée créé(e) et édit(e) (ses) oeuvres au 49 boul. Brune. Paris XIV". Dans un courrier en date du 14 septembre 1969 (conservé aux archives départementales de Seine-Maritime) que l'artiste adresse à Jean Hesse (décorateur Rouennais qui travailla entre autres au décor de l'église de Bolbec) qui lui a commandé plusieurs statues, elle se présente comme statuaire demeurant au 10 rue saint Roch à Paris et signe "Y. Parvillée – Stéphanopoli"."
Propriété d'une association diocésaine
Inscrit au titre objet
2015/09/21 : inscrit au titre objet
Arrêté n°2015-DRCL-BCFECB-CDOM-2015-1131.
Base des objets mobiliers de la conservation des antiquités et objets d'art de Seine-et-Marne, 2019 : référence 77AOA5450 (Céline Aulnette)
Dossier individuel