Plaque funéraire
De Catherine Angran de Belisy
Plaque funéraire de Catherine Angran de Belisy
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Magny-les-Hameaux ; église paroissiale Saint-Germain-de-Paris
78356
Chevreuse
Église paroissiale Saint-Germain-de-Paris
PA78000036
Sculpture
Marbre
Marbre noir.
H = 65 ; la = 65
Inscription ; date
[SUB HOC MARMORE DEPOSITUM EST COR CATHARINAE ANGRAN UXORIS JACOBI BARTHELEMY DE BELISY I CONSILIO MAGNO CONSILIARII COR SIMPLEX ET FIDELE; COR DOCILE ET RECTUM, COR SPLENDIDUM ET MAGNUM, AD OMNE BONUM OPUS SEMPER PARATUM; COR PER QUOD REQUIEVERUNT VISCERA SANCTORUM, COR QUOD CONSOLATUM EST COR VIDUAE, PUPILLI, PAUPERIS, ET PEREGRINI ; COR VERE BONUM ET OPTIMUM MANDATA ENIM DEI IN CORDE MULIERIS HUJUS SANCTAE, QUAM FECIT DOMINUS SICUT RACHEL ET LIAM, UT ESSET EXEMPLU VIRTUTIS, OBIIT OCTOGENARIA IX CAL. JUN.AN.D.M.DCCI.HOC GRATI ANIMI MONUMENTUM PONI CURARUNT SANCTIMONIALES HUJUSCE DOMUS? QUAS FREQUENS INVISIT? SEMPER AMAVIT? BENEFICIIS ET SUI HAC POTIORI PARTE DONAVIT]. Sous ce marbre a été déposé le coeur de Catherine Angran, épouse de Jacob Barthélémy de Bélisy, conseiller au Grand Conseil : coeur simple et fidèle, coeur docile et droit, coeur splendide et grand, toujours prêt à accomplir toute oeuvre bonne ; coeur grâce auquel les entrailles des saints sont en repos, coeur qui a consolé le coeur de la veuve, de l'orphelin, du pauvre et de l'étranger, coeur vraiment bon et excellent, car les commandements de Dieu étaient dans le coeur de cette sainte femme, et le Seigneur la fit, comme Rachel et Léa, pour être un modèle de vertu. Elle mourut octogénaire, le 9 des calendes de juin l'an du Seigneur 1701. Ce monument qui rappelle un esprit généreux, les religieuses de cette maison l'ont fait placer religieuses à qui elle rendi souvent visite, qu'elle aima toujours et qu'elle gratifa de ses bienfaits et de cette meilleure partie d'elle-même.
1er quart 18e siècle
1701
La plaque funéraire est en marbre noir et ne comporte aucun décor. Le Nécrologe nous indique, sans donner beaucoup de précisions que le coeur de Catherine Angran a été inhumé, selon son souhait dans 'le Monastère'. Une gravure ancienne figurant une vue de l'avant-choeur des religieuses et localisant les tombes, atteste que la plaque avait été placée dans l'église abbatiale de Port-Royal à cet endroit, près de la chapelle des Reliques. Elle est transférée par la suite, en 1711, dans le choeur de l'église paroissiale de Magny-les-Hameaux, avant d'être relevée en 1862 dans la première travée du collatéral sud, à gauche de la porte. A cette époque, le coeur de Catherine Angran est placé dans un cercueil de plomb que l'abbé Lejour, curé de la paroisse, fera réinhumer dans un caveau recouvert d'une grande dalle, à droite de l'autel de la Vierge. Dans le courant de l'automne 2007, ce caveau a été mis au jour lors des travaux entrepris dans l'église, confirmant ainsi l'acte d'inhumation rédigé par l'abbé Lejour.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
2012/04/16 : classé au titre objet
Réf. base CAOA 78 : 4484
Sous-dossier
Cinq plaques funéraires provenant de l'abbaye Port-Royal-des-Champs
PM78001294