Autel ; retable
De la Vierge
Autel et retable de la Vierge
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Le Pecq ; église Saint-Wandrille
78481
Saint-Germain-en-Laye
Église Saint-Wandrille
PA00087562
Menuiserie ; sculpture
Bois : taillé, peint (faux marbre), doré
L'autel tombeau peint en imitation marbre (vert et blanc) repose sur un gradin à deux marches et est surmonté d'un tabernacle intégré dans le développement du retable. Le tout est surmonté d'une gloire. Le tabernacle, encadré de deux colonnettes d'ordre composite, est placé au bas d'une niche concave accostée de deux paires de pilastres ioniques portant un entablement cintré en sa partie centrale, et formant ainsi un motif de serlienne. Les pilastres latéraux, accostés sur l'extérieur par deux volutes, sont amortis par deux vases.
Étoile ; angelot : tête ; Triangle trinitaire ; AM ; gloire ; vase
L'ensemble porte un décor constitué du symbole marial (étoile sur le devant de l'autel), de têtes d'anges ailées (sur l'entablement), du triangle de la Trinité, du monogramme de la Vierge (AM sur le triangle de la Trinité et en couronnement du fronton), ainsi qu'un décor végétal.
H = 290 ; la = 235 ; pr = 120
Inscription
Inscription (sculpté, partie supérieure du retable) : monogramme de la Vierge AM.
Milieu 18e siècle
La datation proposée correspond à l'ouverture de l'église au culte en 1745. L'autel est mentionné et décrit dans l'Inventaire de 1813 comme suit : immeuble de huit pieds sur deux de large avec un marchepied à deux degrés, un tabernacle en gradins sculptés, une grande boiserie, et une niche dans laquelle il y a une Vierge, une croix et deux pots de fleurs en bois de chêne peint et deux têtes d'anges argentées.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
1999/02/22 : inscrit au titre objet
Arrêté n°SSG99028.
Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Base des objets mobiliers des Yvelines, archives départementales, janvier 2017, n°2345 ; Notice de l'Inventaire rédigée par Sophie Cueille et Florence Drouhet en 1996.
Dossier individuel