Statue
Statue : Sainte Radegonde
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Villennes-sur-Seine ; église Saint-Nicolas
78672
Verneuil-sur-Seine
Église Saint-Nicolas
PA00087782
Sculpture
Bois : taillé, peint (polychrome), doré
Traces de dorure sur la couronne.
Sainte Radegonde de Poitiers : livre, moine
Sainte Radegonde est présentée ici à la fois en reine et en moniale, et tient dans sa main gauche un livre ouvert, symbole de sa foi dans la connaissance de l'écriture sainte. Femme de Clotaire Ier, Radegonde devenue reine se conduit très tôt en pénitente. Elle quitte définitivement la cour après l'assassinat de son frère sous la protection de saint Médard qui lui fait prendre le voile à Noyon. Elle se retirera dans le monastère Notre-Dame de Poitiers, construit par son mari (monastère qui deviendra Sainte-Croix après l'arrivée des reliques de la Sainte Croix).
Oeuvre restaurée
16e siècle
Il n'existe que peu de représentations de sainte Radegonde en Ile-de-France car son culte y est peu répandu. La statue de l'église de Villennes est à ce jour la seule oeuvre sculptée identifiée comme telle repérée dans les Yvelines, même si le département conserve à lui seul deux autres oeuvres du 19e siècle qui figurent la sainte (un tableau à Villiers-le-Mahieu et une verrière à la Boissière-Ecole). La provenance et l'origine exacte de cette statue d'art populaire ne sont pas connues. Toutefois, les registres paroissiaux nous apprennent qu'il existait une chapelle Sainte-Radegonde au sein de l'église : celle-ci est citée comme étant le lieu de sépulture en 1782 d'Eléonore Giraud, veuve de Louis Le Boullanger, seigneur d'Hacqueville et propriétaire du château.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2010/06/17 : inscrit au titre objet
Cet objet a été inscrit par arrêté du 17 juin 2010, puis une seconde fois par arrêté du 19 mars 2012.
Arrêté n°D3MP2010.056.
Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Base des objets mobiliers des Yvelines, archives départementales, janvier 2017, n°4840.
Dossier individuel