Cloche de sacristie
Dite Ave Maria
Cloche de sacristie dite Ave Maria
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Marly-le-Roi ; église Saint-Etienne-Saint-Vigor
78372
Chatou
Église Saint-Etienne-Saint-Vigor
PA00087525
Au-dessus de la porte de la sacristie
Fonderie de cloches
Bronze
Cloche de sacristie avec battant et joug. Elle est installée en lancé franc et a fait l'objet d'un quart de tour. Le joug, qui n'est pas d'origine, est en bois massif et de facture très soignée pour une cloche de cette dimension. Il est disposé en léger superlancé, et est constitué de deux pièces venant enserrer les anses de la cloche. Une boulonnerie abondante verrouille l'ensemble. Un bras de tirage en fer forgé permet le raccordement à un câble passant à travers le mur de la sacristie, ce qui fait que la poignée se situe à l'intérieur de celle-ci. Dans le passé, un bras supplémentaire muni d'un contrepoids devait être présent. Seul l'emplacement de cette pièce subsiste, le joug en étant actuellement dépourvu.
Saint Michel terrassant le démon ; Crucifixion ; Vierge à l'Enfant ; fleur de lys
Description de la cloche, du haut vers le bas : sur le plateau, anses disposées en couronne (deux anses transversales et deux axiales). La couronne n'est pas dans sa position d'origine, étant donné que la cloche a subi un quart de tour. Rebord (dû au déplacement du moule de la couronne), suivi de deux filets. Au cerveau, un filet, puis les deux lignes de l'inscription entrecoupées des cartouches suivants : saint Michel terrassant le dragon, une Crucifixion complète (présence de la Vierge Marie et de saint Jean), une Vierge à l'Enfant, et une grande fleur de lys. En dessous de l'inscription, un filet. A l'échancrure, trois filets. A la pince, deux filets.
H = 26 ; d = 25
Inscription ; date
Inscription et date (en gothique, sur deux lignes bordées de deux filets chacune) : AVE MARIA QUI FUT FAIT LAN 1473.
Lieu de provenance : Ile-de-France, 78, Marly-le-Roi, église du prieuré Saint-Etienne
3e quart 15e siècle
1473
Cloche provenant du prieuré Saint-Etienne de Marly-le-Bourg (elle serait restée jusqu'en 1893 à l'emplacement du prieuré). Elle fut donnée à l'église à la fin du 19ème siècle par les propriétaires du Chenil (la famille Roland Gosselin ?). A l'aube de l'édification du Château (1679-1685), Marly ne possède qu'une petite église en piteux état, érigée au 11ème siècle. Louis XIV décide de la faire démolir et offre aux Marlychois un nouveau lieu de culte, l'église Saint-Vigor construite en 1688 par Jules Hardouin-Mansart. Ce dernier s'inspire de l'une de ses dernières réalisations, l'église Notre-Dame de Versailles. La première pierre est posée le 24 avril 1688 par le contrôleur du château de Marly, Louis de Rusé. Elle sera consacrée à peine un an plus tard, le 1er avril 1689. Saint-Vigor est la seule église rurale construite par Jules Hardouin-Mansart.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
2016/08/16 : classé au titre objet
Arrêté n°2016/08/09.
Fiche CAOA manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Base des objets mobiliers des Yvelines, archives départementales, janvier 2017, n°6954 ; Analyse par H. Gouriou, expert campanaire ; Notice de l'Inventaire général rédigée par Antoine Le Bas et Florence Drouhet en 1996.
Dossier individuel