Ensemble de 6 tableaux de Philippe Sauvan
Ensemble de 6 tableaux de Philippe Sauvan : Saint Pierre Célestin, Saint Benoît, Saint Joseph portant l'Enfant, Sainte Scholastique, Saint Pierre de Luxembourg, Saint évêque
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Vaucluse (84) ; Sorgues ; église de la Transfiguration
84129
Bedarrides
Église de la Transfiguration
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
H = 223 ; la = 110 ; la = 107
18e siècle
Six toiles peintes de Philippe Sauvan dont l'une est signée (le portrait de saint Pierre Célestin). Philippe Sauvan est né en 1697 et mort en 1792. Il est le principal peintre actif à Avignon dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il débute sa formation auprès de son père, peintre et doreur arlésien ; par contrat il entre en 1714 dans l'atelier de Pierre Parrocel en Avignon, pour deux ans d'apprentissage. Après un séjour à Rome, il revient s'installer en Avignon en 1718. Dès 1719, il bénéficie de commandes de communautés religieuses et de confréries de la ville. C'est dans le domaine de l'art religieux que son oeuvre se développe le plus, même s'il est un portraitiste apprécié. Il réalise également des commandes publiques, dont trois grandes peintures de plafond pour l'hôtel de ville, en 1748, et un remerciement au pape pour son aide pendant la disette de 1646-1647. Seule demeure au musée Calvet à Avignon une détrempe intitulée La Souveraineté datant de 1749. En 1753, il voyage à Paris. Son atelier est très actif ; on compte Joseph Vernet parmi ses élèves. Son style s'apparente à celui de Parrocel pour la palette et les visages féminins. Il n'existe pas de catalogue raisonné des oeuvres du peintre, cependant douze huiles sur toile de sa main sont présentes dans le corpus des objets protégés au titre des Monuments Historiques. La provenance de ces tableaux n'est pas très documentée. Ils arrivent du couvent de Gentilly, un lieu-dit dans les environs d'Avignon, après la Révolution ; il s'agissait sans doute à l'origine d'un couvent de Célestins. Ces tableaux ont à peu près tous le même format. Les tableaux étaient à l'origine cintrés mais à l'occasion d'un rentoilage, sur des châssis identiques avec des cadres dorés rectangulaires, on a peint la plupart des écoinçons. D'autres ont été oubliés, ou déjà restaurés, et on a retrouvé la préparation. En passant au format rectangulaire, on a sans doute coupé le haut du cintre. L'ensemble était peut-être inclus dans des boiseries dans son lieu d'origine.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
2013/09/09 : classé au titre objet
Arrêté n° 056. CNMH du 17/10/2011. Arrêté modificatif : 2014/02/27.
Desvignes, L., Histoire de Sorgues, 1927.
Dossier avec sous-dossier
Tableau
PM84001176 ; PM84001177 ; PM84001178 ; PM84001179 ; PM84001180 ; PM84001181