Retable ; statue
Retable et statue de Notre-Dame du Rosaire
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Vaucluse (84) ; La Tour-d'Aigues ; église paroissiale Notre-Dame de Romegas
84133
Pertuis
Église paroissiale Notre-Dame de Romegas
PA00082176
Bras droit du transept occidental
Menuiserie ; sculpture
Toile (support) : peinture à l’huile ; bois : taillé, mouluré ; bois : peint (polychrome), doré
Peinture : huile sur toile ; décor : bois doré, polychromie sur bois ; menuiserie, sculpture : bois taillé, mouluré.
Saint Dominique ; sainte Catherine de Sienne ; Vierge à l'Enfant
Il s'agit d'un retable architecturé de trois travées (une principale et deux ailes), d'un seul registre. Les trois travées sont séparées et encadrées de quatre colonnes torses et quatre pilastres ornés de pampres de vigne, aux chapiteaux d'ordre corinthien, portant un entable richement orné d'une frise, ainsi qu'un fronton cintré (au centre) et deux demi-frontons brisés (de part et d'autre). La travée centrale est occupée par une niche, abritant la statue de la Vierge à l'Enfant ; les travées latérales sont occupées par deux tableaux, représentant saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. L'ensemble du retable est recouvert d'un badigeon gris pâle, à l'exception de la Vierge, au contraire décapée, dont le bois est à nu.
Retable : h = 450, la = 465 ; statue : h = 122, la = 60, pr = 30
Infestation ancienne et infestation probablement active du bois ; éléments manquants et dégradés, épaufrures et éraflures.
Inscription ; date
Sur le badigeon, en partie basse du fronton, au crayon graphite: "J.MOTTI Léon Alter 1896".
17e siècle ; 18e siècle
Le retable du Rosaire de l'église de la Tour d'Aigues se présente aujourd'hui sous un aspect altéré et relativement éloigné de son apparence d'origine. S'il est aisément datable du XVIIe s. (parties architecturées, tableaux), il renferme une statue qui semble plutôt dater du XVIIIe s., et, surtout, se trouve placé sur un autel en marbre datable de la seconde moitié du XIXe s. Il est également entièrement badigeonné de gris, en 1896 si l'on croit l'inscription qu'il porte. Au cours du XXe s. probablement, la Vierge à l'Enfant qu'il abrite a été décapée, sans que l'on sache si elle était polychromée, dorée ou gris façon fausse pierre. Ce retable comprenait par ailleurs, encore récemment, deux autres compositions peintes, l'Adoration des Bergers (à gauche) et l'Annonciation (à droite), panneaux placés dans le soubassement, disparus entre 1984 (date de leur départ en restauration à l'école de Châteaurenard) et 2004 (date de leur réclamation). Enfin, une étude en 2015 a permis de révéler la polychromie originelle de l'ensemble, faite de rouge vif ou de rouge pâle et d'or. L'existence d'une confrérie du Rosaire à La Tour d'Aigues ne semble pas attestée par les sources ou la bibliographie - ce retable permet néanmoins de la supposer. La statue de la Vierge, quant à elle, est appelée Notre-Dame de Romégas.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2020/09/28 : inscrit au titre objet
Commission régionale du patrimoine et de l'architecture du 03/02/2020.
Inventaire général des Monuments et richesses artistiques de la France, Pays d'Aigues, Paris, imprimerie nationale, 1981, p.613.
Pierrick Rodriguez (conservateur des monuments historiques) ; MASSE Émilie, Étude préalable à la restauration - Retable du Rosaire (ou de la Vierge), La Tour d'Aigues 84240, janvier 2015.
DOM
Dossier individuel