retable (ensemble du maître-autel)

Dénomination de l'objet

Retable

Titre courant

Retable (ensemble du maître-autel)

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; église paroissiale de la Présentation-de-la-Très-Sainte-Vierge, dite église paroissiale Sainte-Marie

N° INSEE de la commune au moment de la protection

87085

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Limousin

Canton

Limoges

Nom de l'édifice

Église paroissiale de la Présentation-de-la-Très-Sainte-Vierge, dite église paroissiale Sainte-Marie

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Choeur

Catégorie technique

Sculpture ; menuiserie

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : taillé, peint, doré

Description matérielle

Le retable est organisé en trois travées. Au centre, le tableau est entouré par deux paires de colonnes qui supportent un entablement cintré, au-dessus duquel s'élève un important fronton. Les travées latérales sont concaves : elles sont organisées autour d'une niche centrale avec statue colossale et sont surmontées, au niveau de l'entablement, par des frontons avec médaillons sculptés. Les grands panneaux moulurés entourant les niches possèdent en soubassement 4 petits panneaux sculptés entièrement dorés. Au même registre, dans l'alignement des colonnes ou des pilastres, sont placés d'autre panneaux au décor identique. Au sommet, encadrant le fronton central et marquant les extrémités latérales, sont rapportées 4 statues.

Indexation iconographique normalisée

Ornementation (à colonne cannelée, à chapiteau corinthien, à denticules, à feuille d'acanthe, à rameau, à guirlande, à fleur, à coquille, à volute) ; angelot ; ange ; pilastre ; saint Pierre ; saint Paul ; saint Martial ; saint Etienne ; les Evangélistes ; symbole marial (M.A.)

Description de l'iconographie

Les colonnes cannelées et rudentées possèdent des chapiteaux corinthiens dorés qui supportent l'entablement à décor de denticules et de rinceaux. La base des colonnes est décorée d'un angelot parmi des rinceaux. Au fronton, un large médaillon circulaire entoure le triangle trinitaire rayonnant. Dans les niches des travées latérales sont placées les statues de saint Martial au nord (la main gauche tient une croix à double traverse, il est richement vêtu avec un surplis à dentelle et une grande chape) et de saint Etienne au sud (il lève la main droite, de l'autre il retient un pan de sa dalmatique ornée de rinceaux). Les frontons présentent les profils en buste de saint Pierre et de saint Paul. Des cartouches au chiffre de la Vierge occupent le centre des panneaux qui entourent les niches, ces dernières cantonnées de pilastres jumelés aux extrémités. Sous les panneaux moulurés, les quatre panneaux sculptés présentent les Evangélistes et leur symbole (du nord au sud : saint Luc, saint Matthieu, saint Marc, saint Jean). En soubassement des pilastres, des petits panneaux reproduisent l'ornementation qui figure à la base des colonnes. Rapportés en motifs d'amortissement, quatre anges sont placés en couronnement (celui de gauche tient une mitre).

Dimensions normalisées

Colonnes : h = 300, d = 28. Statues des saints : h = 250 (environ). Panneaux sculptés : h = 60 ; saint Luc : la = 72,5 ; saint Matthieu : la = 72 ; saint Marc : la = 70 ; saint Jean : la = 69.

Précisions sur l'état de conservation

Le retable semble avoir fait l'objet d'une restauration au 19e siècle ou au début du 20e siècle.

Inscription

Inscription concernant l'iconographie

Précisions sur l'inscription

Inscription peinte au-dessus de chacune des niches, respectivement : ST MARTIALIS/ST STEPHANUS. Inscription peinte dans les médaillons des frontons : S PETRUS/S PAULUS.

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Auteur du projet

Le Brun Charles (d'après, peintre)

Personnalités liées à l'histoire de l'objet

Lascaris d'Urfé Louis de, évêque (commanditaire)

Etape de création

Copie partielle (d'estampe)

Siècle de création

4e quart 17e siècle

Année de création

1682

Description historique

Le retable, comme le tabernacle et les deux gradins d'autel, a été commandé aux sculpteurs Bertrand Buxeraud et Jacques Mouret le 4 août 1682 par Monseigneur de Lascaris d'Urfé, évêque de Limoges, pour la chapelle du séminaire des Ordinands (actuelle église Sainte-Marie). Suite au décès de Bertrand Buxeraud, sa veuve passa un traité avec le maître-menuisier Mathieu Galerne le 11 août 1683. L'ensemble fut réceptionné en 1687. Le panneau de saint Jean l'évangéliste est inspiré d'une gravure d'après un tableau de Charles Le Brun : saint Jean dans l'île de Pathmos.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

1974/10/18 : classé au titre objet

Référence(s) de publication(s)

Daniel Wildenstein (dir). 'Les oeuvres de Charles Le Brun d'après les gravures de son temps'. La gazette des Beaux-Arts, juillet-août 1965, t. LXVI, n° 119 et 120 p. 21.

Photographies liées au dossier de protection

SRI (77870391V, 77870524Z, 77870523Z, 77870676Z, 77870677Z, 77870519Z, 77870518Z, 77870517Z, 77870520Z, 77870521Z, 77870522Z, 77870516Z, 77870515Z)

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Sous-dossier

Intitulé de l'ensemble

Ensemble du maître-autel

Référence de l'ensemble

PM87000192

Date de l'enquête ou du récolement

1998

Date de rédaction de la notice

1998