Lambris de revêtement
Lambris de revêtement
Bourgogne-Franche-Comté ; Yonne (89) ; Sens ; chapelle de l'ancien grand séminaire
89387
Anciennement région de : Bourgogne
Chapelle de l'ancien grand séminaire
Sculpture
Bois : taillé
Boiseries provenant des dossiers des stalles du choeur de la cathédrale.
Dimensions non prises.
2e quart 18e siècle
1730
Sculptées en 1730 par Barasset à Paris et déposées en 1869.Proviennent de la cathédrale (proviennent des stalles hautes du choeur). L'archevêque de Sens, Maurice Feltin écrit ceci le 27 mars 1935 : <I>Monsieur le maire, Vous savez, sans doute, que j'ai entrepris, poussé par les circonstances, l'agrandissement du Grand Séminaire. J'ai dû en particulier y construire une chapelle. Or il me revient de divers côtés que dans l'ancienne chapelle du Grand Séminaire aujourd'hui occupée par l'Ecole primaire supérieure des garçons, se trouvent des stalles qui ne sont d'aucune utilité, qui sont même un embarras. Aussi je me permets de vous demander s'il ne me serait pas possible de les avoir : elles serviraient à meubler la nouvelle chapelle en construction. </I> Un rapport de Jean Verrier en octobre 1935 indique ceci : <I>En mars dernier, Mgr Feltin,a rchevêque de Sens, a demandé au maire de cette ville si la Municiplaité consentirait à la cession, pour la chapelle du nouveau séminaire, des stalles de la chapelle de l'ancien séminaire devenu propriété de la ville depuis 1907. Le maire de l'époque, M. Gaudaire, avait accepté en principe cette session mais avait formulé une réserve en raison du classement possible des dites stalles. L'affaire était restée en instance en raison des élections municipales et la nouvelle municipalité demande, par lettre du 19 octobre, à donner suite à la requête de Mgr Feltin. Or il résulte du rapport ci-joint de l'architecte en chef Haubold que si l'arrêté de classement du 10 novembre 1907 mentionne les stalles et les boiseries de la chapelle de l'ancien séminaire, ces dernières seules offrent un intérêt artistique suffisant pour justifier cette mesure, les stalles n'étant qu'une copie moderne des stalles de la cathédrale. D'accord avec M. Haubold, j'estime qu'il conviendrait, dans ces conditions, de déclasser les stalles et d'aviser la ville de Sens qu'elle peut sans inconvénient en disposer en faveur de l'archevêché ; celui-ci ayant pris l'engagement de faire les frais de transport ainsi que de l'établissement, sous les lambris classés qui resteraient en place d'un lambris très simple dont M. Haubold ferait l'étude. Il conviendrait aussi de demander à la ville de Sens de donner à cette salle, que son décor de boiseries anciennes rend particulièrement intéressante, une destination convenable et d'effectuer les menues réparations qu'exigent certaines parties du bâtiment et des boiseries.</I> Le 4 juin 1955, lettre de M. Perchet au Directeur de l'Enseignement technique : <I>J'ai l'honneur d'appeler à nouveau votre attention sur la protection des boiseries classées dans l'ancien séminaire de Sens, actuellement collège technique. Vous avez bien voulu me faire connaître les difficultés auxquelles vous vous heurteriez si vous deviez installer les ateliers du Collège dans un local mieux approprié et où les boiseries n'auraient pas à en souffrir. Je comprends les raisons que vous invoquez mais il n'en est pas moins indispensable d'assurer la conservation des parties classées de l'édifice. La solution que vous proposez de desceller les boiseries et de les transporter à l'abri est difficilement pratiquable. En effet indépendamment des incidences financières d ece projet, une étude faite par M. l'Architecte en chef des monuments historiques cahrgé du département de l'Yonne a permis de conclure qu'aucun édifice de Sens n'est susceptible d'abriter ces boiseries. Il est certain en outre que le démontage et la repose de ces dernières risqueraient de compromettre définitivement leur conservation déjà précaire. C'est pourquoi j'estime nécessaire de ne pas les déplacer. Mais afin de leur assurer un minimum de protection, je vous prie de bien vouloir faire exécuter les aménagements suivants dont la réalisation devra être prise en charge par le collège tehcnique : - déplacement des tuyaux de poële voisinant avec les corniches et des porte-manteaux qu'il est inadmissible d'avoir cloués à même les boiseries sculptées ; - établissement à la distance d'un mètre en avant des boiseries et tout le long de leur développement d'une grille de protection dont le modèle et l'emplacement devront être acceptés par M. Trouvelot, architecte en chef des Monuments historiques.</I>
Propriété publique
Classé au titre objet
1907/11/14 : classé au titre objet
Arrêté du 14 novembre 1907 : Sens - Grand Séminaire - Boiseries par Barraset 1730. Arrêté du 10 décembre 1907 : Sens - Chapelle du Grand Séminaire - Boiseries, stalles et lambris garnissant le pourtour de la chapelle, XVIIe.
Photographies Trouvelot 1953 (dossier conservé à la documentation objets mobiliers à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine)
Dossier individuel