Statue
Statue : Saint Georges
Île-de-France ; Essonne (91) ; Marolles-en-Hurepoix ; église Notre-Dame-de-l'Assomption
91376
Brétigny-sur-Orge
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
Dans la nef de l'église, 3e pilier à droite.
Sculpture
Bois : taillé, peint (blanc), doré
Bois taillé et sculpté en ronde-bosse, peint en blanc et doré, lamellé et collé.
Saint Georges et le dragon
Saint Georges est représenté dans une tenue très simplifiée : grand manteau attaché par un cabochon sur l'épaule droite, tombant jusqu'aux pieds, et enveloppant une tunique militaire où la croix dorée des Croisés apparaît dans un cercle de palmes tressées et dorées, tenant de la main droite une longue épée -variante de l'iconographie traditionnelle de la lance- fichée dans la gueule du dragon qu'il terrasse, et de la main gauche la palme du martyre ; palette chromatique non diversifiée avec des éléments dorés nombreux et une touche rouge pour la gueule ouverte du dragon agonisant ; la physionomie un peu figée avec des yeux légèrement écarquillés, confère une allure un peu gauche et naïve à l'ensemble, et conforte le type populaire et stéréotypé de l'oeuvre.
H = 137 ; la = 47 ; pr = 37
19e siècle
L'iconographie de saint Georges existe assez rarement en Essonne, malgré le caractère légendaire très répandu de ce saint en Orient comme en Occident : patron des chevaliers dont il incarne les vertus de courage et de désintéressement, figure de l'idéla chevaleresque, il le plus souvent représenté à cheval en armure portant écu, lance, bannière (blanche à croix rouge : la croix des Croisés, reprise sur le drapeau de la Grande-Bretagne, dont Georges est le saint patron), combattant le dragon à l'origine de sa légende et illustrant ainsi la victoire de la Foi sur le Mal ; la représentation de la passion du saint avec les attributs de son martyre (roue hérissée de lames de fer) est aussi fréquente. Cette statue qui fait pendant à celle de Saint Joseph et l'Enfant Jésus (PM91002842), est traitée avec la même sobriété de couleurs et de détails, reposant sur une console sculptée à l'identique ; ces oeuvres pourraient être de la même main, offrant une paire de statues homogènes et parfaitement intégrée au décor global de l'église. A noter que les statues de type populaire sont peu nombreuses en Essonne, notamment pour cette époque.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2010/06/11 : inscrit au titre objet
Commission départementale des objets mobiliers : 21/05/2010.
Martin, Francis, Notice historique de Marolles en Hurepoix, n° 42, 1887 (cote DAPM Pbr 398).
Documentation de la conservation des antiquités et objets d'art de l'Essonne : dossier de récolement, 2007 ; 2W68 (fiche de pré-inventaire n° 14) ; sources archivistiques DAPM 91 : 8V4 (séparation de l'Eglise et de l'Etat : inventaire des biens mobiliers, 1906-1907)
Dossier individuel