statuette de procession de sainte Julienne

Dénomination de l'objet

Statue de procession

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Statuette de procession

Appellation d'usage

De sainte Julienne

Titre courant

Statuette de procession de sainte Julienne

Localisation

Île-de-France ; Essonne (91) ; Puiselet-le-Marais ; église Saint-Martin

N° INSEE de la commune au moment de la protection

91508

Canton

Etampes

Nom de l'édifice

Église Saint-Martin

Référence Mérimée de l'édifice

PA00087988 ; IA00126461

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Dans la sacristie de l'église, niche au-dessus de la porte.

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : taillé, peint, polychrome

Description matérielle

Statue à mi-corps, originellementvêtue d'une aube de communiante, vêtement aujourd'hui disparu ; physionomie assez rustique, présentant des traces de polychromie, conférant à la statuette un caractère très naïf mais néanmoins réaliste, avec une posture et une sculpture de la silhouette très naturelle.

Indexation iconographique normalisée

Sainte Julienne ; à mi-corps ; nu

Description de l'iconographie

Sainte Julienne nue à mi-corps.

Dimensions normalisées

H = 43 ; la = 21

État de conservation (normalisé)

Manque

Précisions sur l'état de conservation

Manques : avant-bras (au niveau de l'assemblage) ; perte de matière importante, notamment au revers.

Siècle de création

16e siècle

Description historique

Statuette intéressante du fait du témoignage qu'elle apporte sur la vivacité de cette dévotion assez présente en Essonne, mais dont paradoxalement on conserve peu de sculptures, en comparaison du nombre de tableaux relativement important. C'est un bel exemplaire de la statuaire populaire, qu'une exposition organisée en 1996 par la ville de Lisses et le Conseil général a mis en lumière pour la première fois à l'échelle départementale. Sainte Julienne appartient aux trois figures guérisseuses invoquées par la dévotion populaire depuis le bas Moyen Âge jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, avec saint Roch et saint Sébastien ; martyrisée pour avoir refusé d'épouser un préfet romain païen, elle subit plusieurs supplices dont celui d'être plongée dans une chaudière de plomb fondu, qui se changea en eau tiède, avant de mourir décapitée. Vénérées en Italie, dans la région de Naples (notamment à Cumes) et à Vérone - dont elle est la patronne -, les reliques en furent apportées en Europe dès le XIIIe siècle par un croisé, et déposées notamment au Val-Saint-Germain, ce qui suscita un pèlerinage d'ampleur quasi nationale, puisque près de 400 paroisses y venaient. A noter : peu de statuaire dédiée à cette sainte en France.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2010/06/11 : inscrit au titre objet

Précisions sur la protection

Commission départementale des objets mobiliers : 21/05/2010.

Référence(s) de publication(s)

Les Saints en Essonne, catalogue d'exposition, Mémoire d'Essonne, numéro spécial, Flohic Editions, 1996.

Sources d'archives et bases de données de référence

Documentation de la conservation des antiquités et objets d'art de l'Essonne : dossier de récolement, 2005

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel