statue : Sainte Françoise

Dénomination de l'objet

Statue

Titre courant

Statue : Sainte Françoise

Localisation

Île-de-France ; Essonne (91) ; Sermaise ; église de la Nativité

N° INSEE de la commune au moment de la protection

91593

Canton

Dourdan

Nom de l'édifice

Église de la Nativité

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Dans la chapelle latérale droite de l'église ; posée sur une console à gauche du retable (chapelle de la Vierge).

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Plâtre : moulé, peint, polychrome

Indexation iconographique normalisée

Sainte Françoise ; religieuse ; en pied ; portant ; église ; livre

Description de l'iconographie

Sainte Françoise en habit de religieuse porte sur la main droite un livre surmonté d'une église.

Inscription

Inscription

Précisions sur l'inscription

Inscription sur le socle : STE. FRANCOISE.

Siècle de création

19e siècle

Description historique

Elle est généralement représentée portant la robe noire et le voile blanc des Olivétaines, assistée d'un ange gardien, ou recevant l'Enfant Jésus de la Vierge, tenant une corbeille de pain ou les flèches brisées de la peste. La statue de sainte Françoise renvoie sans doute à l'abbesse bénédictine sainte Françoise Romaine (1394-1440), fondatrice des Oblates olivétaines de Tor' de' Specchi en 1425 : ordre rattaché aux bénédictines de Monte Oliveto, consacré à Dieu sans profession de foi, il fut installé dans une vieille tour dite Tour des Miroirs en 1432 ; canonisée en 1608 par Paul V, elle donna son nom à l'église Santa Maria Nova (près du Forum à Rome) ; patronne de Mme de Maintenon (née Françoise d'Aubigné), elle fut également instituée patronne des automobilistes en 1925 par Pie X, mais elle fut plus souvent invoquée contre la peste et la délivrance des âmes du purgatoire. Oeuvre caractéristique de l'art saint-sulpicien, en référence au quartier de l'église Saint-Sulpice à Paris, où étaient vendus en masse des peintures et des sculptures à caractère religieux-crucifix, images pieuses, et autres objets-témoignant de la pratique et de l'esthétique religieuse : art industriel et économique, de médiocre qualité, où la mièvrerie et l'affadissement du style portent en quelque sorte le cachet d'un art officiel à valeur d'orthodoxie absolue, s'illustrant dans des vierges et saintes à l'œil blanc et l'air pâmé, issues d'Ary Scheffer et de son Raphaélisme. Inventaire imprécis, 1906  n° 8 : à l'autel de la Vierge, deux statues plâtres [estimées] 10. Sainte rarement représentée en Essonne.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2011/05/06 : inscrit au titre objet

Précisions sur la protection

Commission départementale des objets mobiliers : 31/03/2011.

Sources d'archives et bases de données de référence

Laurence Mayeur (conservateur des antiquités et objets d'art de l'Essonne): dossier de récolement, 2008 ; archives départementales de l'Essonne : 8V6 : séparation de l'Eglise et de l'Etat inventaire des biens mobiliers, 1906-1907

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel