POP

Plateforme ouverte du patrimoine

tableau : Soeur Louise de la Miséricorde (Louise de la Vallière 1644-1710)

Désignation

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : Soeur Louise de la Miséricorde (Louise de la Vallière 1644-1710)

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Val-d'Oise (95) ; Pontoise ; monastère du Carmel

N° INSEE de la commune au moment de la protection

95500

Nom de l'édifice

Monastère du Carmel

Description

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support) : peinture à l'huile

Description de l'iconographie

Soeur Louise de la Miséricorde est représentée à mi-corps, de trois-quarts gauche, les mains jointes en signe de prière. Avant sa vie religieuse, Louise de la Vallière fut l'une des favorites de Louis XIV, qui lui donna quatre enfants. Lassée et repentie de ses privilèges, elle s'éloigne du roi et parachève son itinéraire de conversion en entrant au Carmel de l'Incarnation en 1674. L'année suivante elle fit profession et prit le nom de Louis de la Miséricorde, montrant ainsi qu'elle attendait de Dieu le pardon de ses péchés publics. Dans ses Réflexions sur la miséricorde de Dieu, par une date pénitente, qui ont été publiées en 1680, Louise se comparaît d'ailleurs à la Madeleine.

Dimensions normalisées

H = 81 ; la = 64,4

Inscription

Inscription

Précisions sur l'inscription

Inscription donnant l'identité du modèle (en bas) et verset 2 du psaume 88 (en haut) - Misericordias Domini in Aeternum Cantabo - Soeur Louise de la Miséricorde décédée le 6 juin 1710.

Historique

Lieu de provenance

Lieu de provenance : Île-de-France, 92, Clamart, carmel

Siècle de création

4e quart 17e siècle

Description historique

Provient du carmel de Clamart, dissous en 2011 (tous les objets en provenant ont été transférés au carmel de Pontoise à la fin de l’année 2010, pour des raisons de conservation). Parce qu'elle paraît encore jeune et est représentée avec beaucoup de naturel et de réalisme, comme les portraits de soeurs Anne Marie de jésus et de Mère Agnès de Jésus Maria, Gilles Chazal en cloclut que ce portrait a été peint du vivant de Louise à la fin du XVIIe s. C'est probablement en raison de la qualité de ce portrait que Jean-Baptiste Eriau l'attribue au peintre Pierre MIgnard ou à son école.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

2015/10/27 : classé au titre objet

Précisions sur la protection

Commission nationale des monuments historiques en date du 21/10/2014. Arrêté absent des fonds de la MPP.

Observations

07/11/2013 : commission départementale des objets mobiliers ; 17/01/2014 : inscrit au titre objet.

Référence(s) de publication(s)

Jean-Baptiste Eriau, L'ancien Carmel du faubourg Saint-Jacques, Paris, 1929, p.105 et 132 ; Gilles Chazal, L'Art du XVIIe siècle dans les Carmels de France, cat. d'exp., Paris, Musée du Petit Palais, 1982, p.110, n°65

Sources d'archives et bases de données de référence

Notice descriptive de Christian Olivereau (conservateur des antiquités et objets d'art du Val-d'Oise, 2013).

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel