Tableau
Tableau : Le Sacrifice de la fille de Jephté
Île-de-France ; Val-d'Oise (95) ; Luzarches ; église Saint-Côme-et-Saint-Damien
95352
Fosses
Église Saint-Côme-et-Saint-Damien
PA00080108
Nef, mur ouest
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
Toile avec cadre de format rectangulaire vertical (extérieur) et cintré à l'ouverture du cadre ; les écoinçons sont ornés de rinceaux peuplés de sphinx, le tout taillé en très léger relief.
Jephté sacrifiant sa fille
"Jephté et sa fille occupent le centre des deux compositions. La jeune fille monte sur l'estrade où se trouve son père et se dirige vers l'autel carré sur lequel elle va être sacrifiée. Au premier plan, un homme vu de dos prépare un bassin de cuivre. A l'arrière, des soldats et des cavaliers brandissent leurs armes ou leurs étendards. Le format vertical et cintré du tableau de Luzarches propose un cadrage beaucoup plus étroit que l'original d'après lequel il a été réalisé, qui supprime de nombreux éléments de la composition initiale, au format horizontal. Le récit, rapporté dans le Livre des Juges (10-12) et dans le Livre de Samuel (Samuel, 12, 11), est la version israélite du mythe grec du sacrifice d'Iphigénie. Issu de la tribu de Galaad, Jephté prit la tête des troupes pour combattre les Ammonites qui revendiquaient leur territoire et, avant la bataille, il fit le voeu imprudent, de sacrifier la première personne qui viendrait à sa rencontre s'il emportait la victoire. Alors que Jephté victorieux se dirigeait vers sa maison, sa fille unique et bien-aimée accourut la première au-devant de lui, « en dansant au son des tambourins ». La jeune victime, consentant à son sacrifice, demanda à son père de lui laisser deux mois pour aller "pleurer sa virginité" avec ses compagnes car les Israélites désiraient avoir des enfants afin de perpétuer le nom et l'héritage de leur famille."
H = 170, la = 130 (avec cadre) ; h = 167, la = 107 (hors cadre)
Coypel Antoine (d'après, peintre)
Copie interprétée
1er quart 18e siècle
Copie interprétée d'après Le Voeu de Jephté peint vers 1695 par Antoine Coypel (Paris, 1661-1722) conservé au musée des Beaux-Arts de Dijon. Une tapisserie a été réalisée par la manufacture des Gobelins au début du 18e siècle, (mobilier national, Inv. GMTT 24-4).
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
1996/02/13 : inscrit au titre objet
Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Dossier individuel