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Plateforme ouverte du patrimoine

tableau : La Légende de sainte Ursule

Désignation

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : La Légende de sainte Ursule

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Val-d'Oise (95) ; Pontoise ; cathédrale Saint-Maclou

N° INSEE de la commune au moment de la protection

95500

Canton

Pontoise

Nom de l'édifice

Cathédrale Saint-Maclou

Référence Mérimée de l'édifice

PA00080163

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Déambulatoire, deuxième chapelle nord

Description

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support) : peinture à l'huile

Description matérielle

Toile comportant un cadre en bois sculpté et doré (glands, feuilles de chêne).

Indexation iconographique normalisée

Sainte Ursule : massacre ; sainte Ursule protégeant les onze mille vierges dans son manteau

Description de l'iconographie

C'est au retour d'un pèlerinage à Rome que Sainte Ursule et onze mille de ses compagnes furent massacrées par les Huns sous les murs de la ville de Cologne. La scène principale représente au premier plan Sainte Ursule debout tenant un étendard rouge brodé d'une croix. Autour d'elle, agenouillées, quatre de ses compagnes, se réfugient sous son manteau protecteur. Cette représentation correspond à l'iconographie habituelle de la sainte apparentée à la Vierge de Miséricorde. Elle est complétée au second plan à gauche par la scène du massacre : on voit un guerrier brandissant une lance et attrapant une des jeunes vierges par la gorge. En haut à gauche, apparaissent dans une nuée deux anges présentant une couronne et des palmes de martyr à Sainte Ursule. A droite, au loin, on distingue les voiles des navires sur lesquels la sainte et ses compagnes s'étaient embarquées. Sainte Ursule est richement vêtue d'une robe brodée d'orfrois et de brocards ; elle est coiffée d'une couronne et sa coiffure est enrichie de perles. Le style de cette peinture, aux figures sculpturales, aux visages simplifiés et idéalisés, aux couleurs vives et tranchées, se rapproche du courant pictural de l'atticisme parisien. Ce courant se situe vers le milieu du 17e siècle ; il fait suite à la fondation de l'Académie Royale de peinture et ses principaux représentants sont Jacques Stella, Eustache Le Sueur et surtout Laurent de la Hyre.

Dimensions normalisées

H = 96, la = 77 (hors cadre) ; h = 116, la = 97 (avec cadre)

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

Tableau rentoilé, châssis refait.

Historique

Siècle de création

17e siècle

Description historique

Cette peinture, non documentée, pourrait provenir de l'ancien couvent des Ursulines de Pontoise. Malgré quelques variantes dans la posture des jeunes femmes entourant sainte Ursule, le tableau est très proche d'une peinture enchâssée dans le plafond à caissons de la chapelle des Ursulines à Saint-Bonnet-le-Château (Loire). La version de Pontoise est tout de même plus riche en détails décoratifs et dans les éléments narratifs situés à l'arrière-plan. Ces deux peintures pourraient dériver d'un même modèle, inspiré par un tableau attribué à Jacques de Létin (Troyes, 1597-1661) conservé au musée d'art et d'histoire de Troyes. Son cadre date de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2008/10/13 : inscrit au titre objet

Observations

Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel