INV 231
PAYSAGE AVEC SAINT EUSTACHE
Bologne,1576 ; Rome,1622
Italie, Bologne
Viola Giovanni Battista(Pigagniol de la Force,1764);Carrache(Aumale,1861);Viola Giovanni Battista(Engerand,1899);Carrache,école des(1961,exposition de Paris);Viola Giovanni Battista(Brejon de Lavergnée et Thiébaut,1981)
1610 vers
H. 68.2,l. 67.8
général romain au service de l'Empereur Trajan,Placidus vit un jour un crucifix apparaitre entre les cornes d'un cerf qu'il poursuivait,le cerf l'invita à se convertir à la religion du Christ,ce qu'il fit en prenant le nom d'Eustache; un épisode identique figure dans la légende de aint Hubert mais il s'agit bien ici d'Eustache,vêtu en soldat romain,tandis qu'Hubert est presque toujours figuré en jeune noble
Jacques de Voragine : La Légende Dorée
oeuvre en rapport
autre version autrefois au musée d'Issoudun(paysage avec saint Hubert,tableau disparu depuis 1940,Inv 787);composition dérivant probablement de la Vision de saint Eustache par Annibal Carrache conservée au musée de Capodimonte à Naples;la composition dérive manifestement d'une estampe de Cornelis Gort d'après un dessin de Girolamo Muziano sur ce sujet;ce tableau a vraisemblablement été conçu comme un pendant d'un saint Jean-Baptiste dans le désert par Paul Brill de mêmes dimensions(Louvre)qui l'accompagnait déjà dans la collection Mazarin;il ne semble pas y avoir de raison particulière d'associer le thème de la vision de saint Eustache à celui du Saint Jean-Baptiste dans le désert de Brill,si ce n'est que les deux sujets montrent des saints solitaires au milieu d'une nature sauvage et hostile,en compagnie d'un animal dont la présence est significative pour leur histoire
propriété de l'Etat, musée du Louvre département des Peintures
1661 acquis ; 1775 entrée matérielle vers
Mazarin cardinal(1653 et 1661) ; Mazarin cardinal(héritiers) ; Louis XIV ; coll. de la Couronne
Muséum central des arts (fin du 18e siècle); Paris, Ministère des Finances (1852-1989)
LOIRE Stéphane,musée du Louvre,département des peintures,Ecole Italienne,XVIIe siècle,1,Bologne,Paris,1996,p. 364