1729
Cornélie montrant ses trésors
KAUFFMAN : Coire, 1741 ; Rome, 1807 (d'après)
France
1840-1850
Hauteur totale en cm 27 ; Hauteur en cm (de la feuille) 13.5
Feuille double de papier imprimé et peint à la gouache. Monture en os (18 + 2). Brins et panaches repercés, dorés et argentés. Rivure avec œil en nacre.
La scène centrale est chromolithographiée. Le sujet est emprunté à une peinture néoclassique d'Angelica Kauffman : Cornélie, fille de Scipion l'africain, était appréciée à Rome pour sa modestie et sa grandeur d'âme. Ici, la jeune femme reçoit une amie qui fait étalage de ses bijoux sur un cartibulum. Cornélie consciente des vraies richesses se tourne alors vers ses deux fils. La scène, se passe dans un intérieur rythmé par des colonnes entre lesquelles est tendu un velum. Cette composition est entourée d'un décor de style pompéïen aux coloris très vifs. La monture est en os sommairement découpée et le dos de la feuille est ornée d'une chinoiserie.
Le sujet de la scène centrale est empruntée à une peinture néoclassique d' Angelica Kauffman exposée à Londres en 1786.
Europe, Italie (lieu de création)
propriété de la commune, legs, Bordeaux, musée des arts décoratifs et du design
1945
Collection privée, Georges Périé
Catalogue d'exposition : 'Autant en porte le vent. Eventails histoire du goût', Musée des Arts décoratifs de Bordeaux, Bordeaux, 5 novembre 2004 - 7 février 2005.