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Plateforme ouverte du patrimoine

Portrait d'Amédée Rude

Identification du bien culturel

N°Inventaire

1999-3-2

Domaine

Dénomination

Titre

Portrait d'Amédée Rude

Précision auteur

RUDE : Dijon, 1797 ; Paris, 1867 ; femme ; nationalité : Française ; Sophie Fremiet est née à Dijon en 1797. Elle est la fille de Louis Fremiet, contrôleur des contributions et de Sophie Monnier, fille du graveur dijonnais Louis-Gabriel Monnier, premier conservateur du musée de Dijon de 1799 à 1804. Son père est un ami de François Devosge, créateur de l'Ecole de Dessin de Dijon et Sophie sera l'élève de son fils Anatole, qui lui succède comme directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Dijon. Louis Fremiet, bonapartiste, ayant dû quitter la France avec sa famille après la défaite de Napoléon Ier, la famille Fremiet s'installe à Bruxelles. Sophie y devient alors l'élève de David et commence à exposer au Salon de Bruxelles en 1818. Sophie Fremiet épouse le sculpteur François Rude, élève de François Devosge et ami de longue date de la famille, en 1821. Leur fils unique Amédée, né en 1823, mourut en 1830, après le retour du couple à Paris. Sophie Rude se consacre à la peinture d'histoire, dans une manière néo-classique héritée de David puis plus marquée par le Romantisme. Son talent de portraitiste fut aussi reconnu et son oeuvre est particulièrement abondante. Elle s'attache particulièrement à représenter les membres de sa famille et de son entourage. Le musée des Beaux-Arts conserve ainsi 15 portraits de Sophie Rude, dont celui de son père Louis Fremiet, de sa soeur Victorine, devenue madame Van der Haert, de son neveu Jean-Baptiste Louis van der Haert, de son mari François Rude, et son autoportrait.

Genre

féminin

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1830

Matériaux - techniques

Mesures

Dimensions Hauteur : 46 cm ; Largeur : 38 cm ; Dim. hors tout (en cm) HAC 57.5 LAC 50 EPT 7 ; Hauteur (en cm) 46 ; Largeur (en cm) 38 ; Epaisseur du châssis (en cm) 1.5 ; Hauteur avec cadre (en cm) 57.5 ; Largeur avec cadre (en cm) 50 ; Epaisseur totale (en cm) 7

Inscriptions

étiquette

Précisions inscriptions

étiquette, au revers en bas : Le fils de F[ranç]ois Rude / mort à huit ans vers 1830 / peint par sa mère / Sophie Fremiet / épouse Rude / V Chazalette

Description

Peinture à l'huile sur toile ; Cadre d'origine en bois doré avec faibles reliefs d'angles ;

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

La mention du nom de 'Chazelette' au revers du présent portrait d' Amédée Rude permet de penser que ces deux portraits (avec l'inv. 1999-3-1) proviennent bien de la famille de Sophie Rude. Mme Chazalette, née Virginie Cabet, était la tante paternelle de Françoise Cabet, épouse Faber, fille de Paul Cabet et de Martine Rude, elle-même nièce de François Rude. C'est Virginie Chazalette, héritière de Françoise Cabet, qui donna au musée de Dijon les portraits du père de Sophie Rude, Louis Fremiet, de sa soeur, Victorine Fremiet, épouse van der Haert, et de son neveu, Louis van der Haert. Ces deux portraits n'étaient pas répertoriés au catalogue des oeuvres de Sophie Rude par Monique Geiger en 1987. (Notice de Sophie Jugie sur les indications de Monique Geiger, 1999) ; La mention du nom de 'Chazalette' permet de penser que ces portraits proviennent bien de la famille de Sophie Rude. Mme Chazalette, née Virginie Cabet, était la tante paternelle de Françoise Cabet, épouse Faber, fille de Paul Cabet et de Martine Rude, elle-même nièce de François Rude. C'est Virginie Chazalette, héritière de Françoise Cabet, qui donna au musée de Dijon les portraits du père de Sophie Rude, Louis Fremiet, de sa soeur, Victorine Fremiet, épouse van der Haert, et de son neveu, Louis van der Haert. Le portrait d'Amédée Rude est une autre version, sur fond clair et non foncé, d'un portrait déjà répertorié du petit garçon : Portrait d'Amédée Rude, fils de l'artiste (Bruxelles 1823 - Paris, 1830) Huile sur toile ; H. 0,47 ; L 0,39. Ni signé ni daté : peint peu avant la mort de l'enfant. Collection particulière. L'identité du modèle ne fait donc pas de doute. (Sophie Jugie sur les indications de Monique Geiger pour le Conseil artistique)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, don manuel, Dijon, musée des beaux-arts

Date acquisition

1999

Ancienne appartenance

Vente, 1998, Paris, vente Hôtel Drouot, 4 décembre, (n° 72) ; Société des Amis des Musées de Dijon

Informations complémentaires

Exposition

François et Sophie Rude. Un couple d'artistes au XIXe siècle, citoyens de la Liberté, Dijon : Musée des Beaux-Arts, 12 octobre 2012 - 28 janvier 2013 (Cat. 148 p. 270, repr.) François et Sophie Rude. Un couple d'artistes au XIXe siècle, citoyens de la Liberté, Dijon : Musée des Beaux-Arts, 12 octobre 2012 - 28 janvier 2013 (p. 73, reprod. coul., Sophie RUDE, M.Geiger, SAMD)

Bibliographie

Geiger (Monique), 'Sophie Rude (1797-1867). Une élève de David et son évolution artistique (avec essai de catalogue de son oeuvre)', Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, Année 1987, 1989, [p. 167-190] (n°25 p.181) Jugie (Sophie), 'Les acquisitions du Musée des Beaux-Arts de Dijon en 1999 et en 2000', Bulletin des musées de Dijon,année 2001, Dijon, 2001, n°7 (p.86, repr.) Geiger (Monique), Sophie Rude, peintre et femme de sculpteur, une vie d'artiste au XIXe siècle (Dijon-Bruxelles, Paris), Société des Amis des Musées de Dijon, 2004 (p. 72, Cat. n° 74 p. 73, repr. coul. et 159, repr.) Joseph (Wassili), 'Sophie et François Rude, deux oeuvres à l'unisson', Dossier de l'Art, Hors-série, n° 19, pp. 12-21 (repr. p. 16)

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