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Plateforme ouverte du patrimoine

Mauresque d'Alger

Identification du bien culturel

N°Inventaire

CP 10

Dénomination

Titre

Mauresque d'Alger

Précision auteur

MATOUT : Renwez (Ardennes), 19 mars 1811 ; Paris, 6e, 24 janvier 1888

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1851

Matériaux - techniques

Mesures

hauteur en cm : 79 ; largeur en cm : 79

Inscriptions

signature, date, inscription

Précisions inscriptions

signé, daté, sur la peinture, à droite : à la peinture rouge : l Matout 1851 ; lamelle métallique, sur le cadre, en bas au centre : Don de Mr. H. de Chégoin. ; étiquette imprimée et manuscrite, au dos du cadre, à droite : Paris, le 1853. / [Salo?]n de Dublin / ar les soins de M. Cotel / Notice / [...] bleau Peinture avec / [...] Doré (Titre) / [...] nti mauresque d'Alger / 600 / Envoi de Mr Matout ; inscription manuscrite, sur la toile, en haut à droite : au crayon : mercredi Mr. Marcille / a 7 - a 8, ; pochoir, au dos de la toile, en bas à droite : [Atelier Bre Clichy, N°7.] DEFORGE / MD DE COULEURS / Boulevard Montmartre, 8.

Description

la toile, carrée, est peinte uniquement dans la partie ronde centrale.

Précisions sujet représenté

sur fond d'un mur couvert de carreaux de faïence à motifs floraux stylisés, une jeune femme, assise, la tête appuyée contre sa main gauche, la main droite entourant ses jambes. Elle porte une robe rouge d'où sortent la manche d'un vêtement noir brodé d'or et les longues manches d'une chemise blanche. 'Un tableau de M. Matout, représentant une femme Mauresque, grande et très-intéressante étude, d'un dessin sévère, d'une exécution fine très-modelée, et contenant toutes les qualités de ce maître, qui depuis longtemps a conquis sa place dans les premiers rangs des peintres modernes de l'école française. Citons parmi les travaux les plus importants de M. Matout, ses décorations à l'hôpital Lariboisière et un plafond dans les salles des antiques du Louvre.' ('Musée de la Ville de Clamecy.', Journal de Clamecy, 8 mars 1877.) Alors qu'il avait trente-sept ans, Louis Matout fit naufrage et échoua près d'Alger, où il resta un an.

Contexte historique

Historique

le tableau est entré au musée sous le titre 'Femme mauresque', mais, d'après une étiquette en partie arrachée, collée au dos du cadre, le titre d'origine serait : Mauresque d'Alger ; il était sans doute précédé d'un mot disparu

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, don manuel, Clamecy, musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland

Date acquisition

1877

Ancienne appartenance

de Chégoin Nicolas-Hervé

Informations complémentaires

Bibliographie

- 'Musée de la Ville de Clamecy', Journal de Clamecy, 8 mars 1877 : 'M. Hervez de Chégoin, le célèbre médecin dont le nom est si connu et si sympathique dans la Nièvre, est venu un des premiers s'inscrire généreusement au nombre des bienfaiteurs de notre Musée. Il a donné un tableau de M. Matout, représentant une femme Mauresque, grande et très intéressante étude, d'un dessin sévère, d'une exécution fine très modelée, et contenant toutes les qualités de ce maître, qui depuis longtemps a conquis sa place dans les premiers rangs des peintres modernes de l'école française. Citons parmi les travaux les plus importants de M. Matout, ses décorations à l'hôpital Lariboisière et un plafond dans les salles des antiques du Louvre.' - 'Nécrologie.', Journal de Clamecy, 29 mars 1877 : 'Les Journaux de Paris, de dimanche dernier nous apportent la nouvelle de la mort de M. le docteur Hervez-de Chégoin, âgé de 87 ans. Il était le doyen des médecins de Paris, et membre de l'Académie de médecine. Dernièrement il avait tenu à venir s'inscrire parmi les donateurs de notre naissant musée ; Sa femme Mauresque, de Matout, en restera longtemps encore comme le chef d'oeuvre.' - Bulletin de la Société Scientifique & Artistique de Clamecy 2e année. 1877-1878. N°2., Clamecy, Ve Cégrétin, 1877, p. 68. - J.-F. Baudiau, Histoire d'Entrain depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Nevers, Fay - G. Vallière, 1879, p. 208-209 : ' le château de la Bruyère, bâti par un homme de bien, le docteur Nicolas-Hervé de Chégoin, l'une des célébrités médicales de Paris. Il venait, chaque année, y passer ses mois de vacances. Pendant son séjour, le château était le rendez-vous des malades de toutes les classes de la société, qui venaient prendre des consultations. Les pauvres y étaient accueillis avec bienveillance et un entier désintéressement. Le docteur de Chégoin était un chrétien pratiquant. [...] Il ne quittait jamais le pays sans laisser une offrande pour l'église et pour les pauvres. Cet homme honorable était né à Entrain le 6 janvier 1791. Il mourut à Paris, le 17 mars 1877, dans sa quatre-vingt-septième année, conservant, jusqu'au dernier moment, sa grande intelligence et toute sa lucidité d'esprit. ' - Annick Brenot, Anne-Lise Catoir, Jean-Claude Culas, Marie Lapalus, Benoît Mahuet, Nane Tissot, Collections à nu Peintures d'histoire : Elles font des histoires !, Les cahiers d'inventaire - N°6/7, Musées de Mâcon, 2005, p. 45.