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Plateforme ouverte du patrimoine

Soleil couchant (le soir à Rossillon)

Identification du bien culturel

N°Inventaire

A.98

Domaine

Dénomination

Titre

Soleil couchant (le soir à Rossillon)

Précision auteur

Belley (Ain), 1837 ; Bourg-en-Bresse (Ain), 1907 ; Léon Dallemagne, né à Belley, témoigne dans son aventure picturale d'un intemporel attachement à son pays Bugiste. Dans un premier temps, s'il souhaite entrer dans la magistrature après des études de droit à Paris. C'est en 1862, qu'il retournera dans cette ville pour fréquenter l'atelier du peintre reconnu François-Louis Français. Dallemagne s'affirme très tôt comme un observateur de paysages. A quarante-et-un ans, il occupera le château familial de Vieu situé presque au pied de la montagne du grand Colombier. Il rayonnera ainsi dans le Jura méridional à la recherche de motifs inspirés, tel que le site de Rossillon dans la Cluse des hôpitaux, près de Belley. Il aimera peindre à différents moments de la journée ; à cet égard de nombreux tableaux expriment ces changements d'atmosphères de la lumière naissante ou celle qui annonce son absence. Il ne sera pas le seul à hanter ce lieu. C'est ainsi que Adolphe Appian, le lyonnais dans son tableau Les marais de Rossillon que nous possédons au musée, montre peut-être un possible lien de Dallemagne avec les artistes lyonnais attachés à l'école de Morestel, Ravier en tête. Ces peintres se réjouissaient d'être très souvent les 'insulaires' de l'île Crémieu, s'attardant volontiers à Optevoz pour peindre l'écluse, invitant même en cela Corot et Daubigny

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1879

Matériaux - techniques

Mesures

H. 141 ; l. 205

Inscriptions

signé, daté, étiquette

Précisions inscriptions

signé et daté en bas à gauche : L. Dallemagne, 1879 ; étiquette illisible

Précisions sujet représenté

Dans cette peinture, au premier plan des plus dépouillé, où quelques blocs de pierre épars rivalisent en taille, la végétation persiste à pousser malgré l'aridité du sol. Léon Dallemagne joue de savantes harmonies disposées de sorte à nous rendre plus intense, au loin, la lumière orangée et rougeoyante de la disparition de l'astre solaire sous l'immobile présence de l'éperon rocheux calcaire. Ainsi l'artiste réussit dans ce paysage sévère à donner cependant le sentiment d'une idéale sérénité, loin de tout tumulte. (Jean-Claude Culas)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, achat, Mâcon, musée des ursulines

Date acquisition

1883

Informations complémentaires

Exposition

Paysage, Exposition au musée des Ursulines à Mâcon. Du 17 janvier au 17 mars 2002 ; prolongée jusqu'au 9 avril

Bibliographie

Cahiers d'inventaire n°5, Paysages..., 2002 / Jean-Claude Culas, Marie Lapalus, Benoît Mahuet, Nane Tissot

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