A.760
Marine à Berck
Génelard (Saône-et-Loire), 1852 ; Neuilly-sur-Seine, 1937 ; C'est en 1904 que Jean Laronze se rend à Berck, avec au fond du cur, le vif espoir d'améliorer la santé de son fils. Il séjournera plusieurs semaines, fréquentant assidûment la grève où l'immensité marine interrogeait son regard, lui, si familier des calmes étangs charolais, discrètement cachés par le bocage et des rideaux d'arbres. Il scrutait cet infini horizon comme pour chercher un quelconque apaisement à sa douleur de père, trouvant aussi en cela, l'égarement nécessaire pour avoir la force de peindre
France
H. 55 ; l. 81.5
dédicace, signé
signé et dédicacé en bas à droite : à mon maître et ami H. Havard / Affectueusement Jean Laronze
De nombreux tableaux de son séjour à Berck, comme celui qui nous intéresse, expriment dans leur extrême dépouillement son souci de solitude, d'un souhaité éloignement du tumulte, comme pour mieux retrouver sa vérité intérieure, celle qui permet de créer des oeuvres sans complaisances, sans artifices gratuits. Ainsi dans cette peinture, les éléments (ciel - mer - terre) sont pourvus de cette modestie de la grandeur paisible, abritant en elle, comme refuge, hommes, femmes, proche d'un bateau échoué, dans le bonheur accompli de l'harmonie de la composition. (Jean-Claude Culas)
propriété de la commune, legs, Mâcon, musée des ursulines
1923
Havard Henry
Rétrospective J.Laronze, Mâcon, 1971 ; Paysage, Exposition au musée des Ursulines à Mâcon. Du 17 janvier au 17 mars 2002 ; prolongée jusqu'au 9 avril
Rétrospective J. Laronze, Mâcon, 1971 ; Cahiers d'inventaire n°5, Paysages..., 2002